Renforcement des capacités de 15 pisteurs communautaires sur l’utilisation des outils de navigation et de collecte des données sur les Bonobos au sud de Bansankusu, République Démocratique du Congo

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Depuis la création de GACEBB en Avril 2013 jusqu’à ce jour, toutes les activités entrepris par GACEBB visent à réduire les pressions anthropiques et écologiques qui pèsent sur les bonobos de la région du Sud de Basankusu à travers le développement de l’agriculture durable, l’élevage, l’agroforesterie, l’éducation environnementale, le suivi écologique la recherche-développement etc.

L’approche de conservation adoptée par GACEBB est celle communautaire basée sur la prise en compte du Consentement Libre des Populations locales.

C’est dans ce contexte que grâce au financement de la Global Greengrants Fund, à travers le projet : « Gestion communautaire des ressources naturelles dans la région du sud du territoire de Basankusu en RD Congo », GACEBB a procédé à la formation de 15 pisteurs communautaires Communautaires sur la méthodologie de collecte et de valorisation de données d’inventaire sur les Bonobos et leurs habitats.

Cette formation s’est effectuée sur 3 sites prioritaires identifiés par GACEBB pour le Suivi Ecologique des Bonobos (SEB) de sa zone d’intervention (Ikela, Etate et Fonde) grâce à l’expertise de Mr. Marius KABONGO TUMBA, Chercheur en Biologie de la conservation attaché à l’ICCN.

Le projet visait également d’autres objectifs tels que la mise en place de 4 étangs piscicoles pilotes des Parachanna obscura (espèce de gros poisson) et l’accompagnement des communautés de Wala et Wamba sur le processus de la foresterie Communautaire.

Au terme de la formation, les 15 pisteurs sont désormais capables de naviguer en forêt sans observance d’aucun obstacle et de collecter avec précision et professionnalisme les données sur les bonobos, leurs espèces accompagnatrices et leurs habitats.

Crédit photo/GACEBB

Walikale : Le pourcentage de couverture de la zone vitale des gorilles de Graeur et des chimpanzés revus à la hausse dans les Concessions Forestières des Communautés Locales en Secteur des Bakano, Territoire de Walikale au Nord-Kivu en République Démocratique du Congo.

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Le projet de « Résilience socio-économique et protection des gorilles de Grauer dans les forêts communautaires situées aux limites nord du Parc de Kahuzi-Biega » exécuté par l’organisation Forêt pour le Développement Intégral « FODI » grâce à l’appui financier de l’IUCN Save Ours Species cofinancé par l’Union Européenne, a pris fin le 21 juillet 2022. Durant une année, ce projet visait à soutenir la résilience socio-économique, sanitaire et protéger les derniers gorilles de Grauer vivant dans les Concessions Forestières des Communautés Locales (CFCL) limitrophes du PNKB pendant et après la Covid19.

En termes de résultat, ce projet a permis de réduire les risques de contamination entre moniteurs forestiers et Gorilles pendant les travaux de suivi écologique réalisés dans les CFC L grâce à l’observation des mesures barrières contre la COVID 19, le port des équipements de protection (gans et cache-nez) et le respect d’autres règles limitant la propagation du virus.

Le projet a également permis d’organiser des réunions de sensibilisation avec les communautés locales sur l’éducation sanitaire ayant pour objectif de leurs apprendre à se protéger et à protéger les autres contre à la Covid19.

Dans son volet économique, le projet a introduit l’élevage des lapins dans les ménages.

Au niveau écologique, on note une augmentation du nombre des gorilles, passant de 24 individus conformément à l’ étude réalisée en 2011-2015  par WCS, FFI et ICCN, Statuts du Gorille de Grauer et de Chimpanzés dans l’Est de la RDC, P31, à 46 individus à la fin du projet. Cette augmentation est peut-être due à la baisse des tirs de feu observée dans la région qui a fait que certains gorilles ayant fuis les bruits des fusils regagnent la zone.

La suite du travail consistera à réaliser un inventaire approfondi sur une longue période et avec une logistique importante, afin faire de dénombrer les populations des gorilles de CFCL premièrement dans la CFCL Banisamasi ensuite dans la CFCL Basengele.

Ce projet a permis d’augmenter le pourcentage de couverture de la zone vitale des gorilles et des chimpanzés dans les CFCL, allant de 45% de couverte initiale en termes d’activités de surveillance forestière, pour près de 85% à la fin du projet.  L’extension de cette zone a contribué à réduire les menaces directes sur les gorilles et les chimpanzés.

Notons que ce projet s’est intégré comme un chainon dans une longue chaine d’activités de foresterie en cours. Les données issues de ce projet ont permis aux communautés d’aborder facilement les aspects liés aux habitats des Gorilles et des chimpanzés pendant le micro zonage des CFCL susmentionnées

Copyright des images : FODI

 

ESI Congo poursuit la mise en œuvre d’une étude sur l’alimentation des gorilles des plaines de l’Ouest et des chimpanzés communs dans le district de Kakamoeka,

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Cette étude a démarré en 2016, et s’inscrit dans le biomonitoring mené par l’association.  Son objectif est de vérifier l’existence d’espèces végétales indispensables à la survie des grands singes et d’identifier celles qui ont un intérêt commun pour les humains et nécessitent d’être partagées. À terme, les résultats permettront de travailler en concertation avec les exploitants forestiers et les populations locales afin de favoriser le partage et le maintien de ces espèces clefs importantes pour la survie des grands singes.

À la suite d’une étude ethnobotanique menée depuis 2016 auprès des communautés locales de 6 villages entourant la zone de projet, des inventaires floristiques ont été réalisés ainsi qu’un échantillonnage d’une quarantaine d’espèces confirmées par les témoignages locaux comme étant consommées par les grands singes. Ces échantillons sont conservés en herbier.

L’étude menée actuellement a pour objectif de vérifier les résultats de ce travail et de le poursuivre en analysant directement le régime alimentaire des grands singes à partir de l’étude et l’identification des graines collectées dans leurs fèces.

Deux phases de terrain sont prévues pour cette année 2022, en saison sèche et en saison des pluies, afin de prendre en compte les différences et les adaptations des régimes alimentaires des grands singes en fonction de la saisonnalité qui influence la disponibilité en fruits.

Cette étude est menée par un binôme composé d’une volontaire internationale venue en appui au Pôle Scientifique d’ESI Congo, ainsi que d’un stagiaire congolais diplômé en ingénierie forestière.

Ce projet est soutenu par la fondation Jana Robeyst Trust Fund et le Parc animalier de La Vallée des Singes à travers le Conservatoire pour la Protection des Primates.

      Copyright des images : ESI Congo / Julia Hégèdus

Copyright des images : ESI Congo / Julia Hégèdus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mbou-Mon-Tour lauréat du Prix Equateur 2022

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C’est l’histoire d’une organisation locale qui sort du lot. Après le prestigieux prix Ashden reçu en 2021, à Glasgow, l’Ong Mbou-Mon-Tour est parmi les dix lauréats du prix Equateur 2022. L’annonce a été fait par le PNUD et ses partenaires, ce 09 août 2022. Il s’agit de lauréats du 13ème Prix Équateur, qui récompense dix peuples autochtones et communautés locales de neuf pays.

L’ONG Mbou-Mon-Tour (MMT) fait désormais partie d’un réseau prestigieux de 264 lauréats du Prix Équateur qui ont reçu cette reconnaissance du PNUD à ce jour. Un motif de joie et de fierté pour les congolais, plus particulièrement pour les membres du MMT et les communautés locales du Territoire de Bolobo, Province de Maï-Ndombe en République Démocratique du Congo, pour la reconnaissance de leur innovation dans la conservation des Bonobos et de leur habitat.

« En fait, cette organisation a mis au point un système de conservation des écosystèmes dirigé par les communautés locales en RDC, qui favorise la coexistence des peuples autochtones et des communautés locales avec les populations locales de bonobos, dans cette partie de la RDC. Et ce, à travers les concessions des forêts des communautés locales (CFCL), spécialement conçues pour protéger la biodiversité indigène et respecter les coutumes locales », avancent les organisations.

Les lauréats de cette année mettent en avant le thème de la Journée internationale des peuples autochtones : « Le rôle des femmes autochtones dans la préservation et la transmission du savoir traditionnel ».

Quatre des lauréats du Prix Équateur de cette année sont des initiatives dirigées par des femmes, tous les dix promeuvent l’égalité des sexes dans leur communauté, et toutes montrent l’importance de placer les connaissances traditionnelles et les solutions fondées sur la nature au cœur du développement local. Les organisations lauréates démontrent comment des solutions innovantes, fondées sur la nature, peuvent permettre aux communautés d’atteindre leurs objectifs, même en période de chocs économiques, environnementaux, politiques et de santé publique.

« Depuis 20 ans, les lauréats du Prix Équateur ont montré que les communautés locales mettent déjà en place les transformations économiques et de développement dont nous avons besoin pour parvenir à un avenir positif pour la nature pour tous. Aujourd’hui plus que jamais, il est temps d’imiter leur leadership et de soutenir leurs efforts. Nous sommes reconnaissants aux dix lauréats du Prix Équateur pour l’inspiration qu’ils nous apportent, et nous sommes reconnaissants au gouvernement norvégien pour son généreux soutien à l’Initiative Équateur », a déclaré Francine Pickup, directrice adjointe du Bureau de l’Appui aux Politiques et aux Programmes du PNUD.

Parmi les lauréats de cette année, on trouve un groupe d’organisateurs de terrain dirigé par des femmes autochtones qui protège les jaguars par le biais d’un plaidoyer politique et culturel ; une coalition de tribus indigènes qui rend le domaine de la recherche sur la conservation plus ouvert aux communautés locales ; une organisation locale de justice environnementale à la pointe des efforts internationaux pour conserver et protéger des points chauds de biodiversité vitaux – les mangroves ; et un projet forestier à gestion communautaire qui protège les moyens de subsistance locaux tout en sauvegardant le Bonobo, une espèce menacée.

La célébration des lauréats du Prix Équateur aura lieu à la fin du mois de novembre pendant le Nature for Life Hub du PNUD, juste avant la conférence mondiale sur la biodiversité, longtemps retardée.

Conservation : Mbou-Mon-Tour parmi les 10 lauréats du Prix Equateur 2022 

Forest monitoring in Cameroon (Ebo Forest) and in the Democratic Republic of Congo (Bolobo Territory) using the Forest Watcher application.

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With funding from Global Forest Watch/Word Resources Institute, the NGOs SEKAKOH in Cameroon and Mbou Mon Tour in the Democratic Republic of Congo are identifying, raising awareness and training, and setting up a local community forest monitoring team of 20 people in the Ebo Forest and Bolobo territory respectively.

Their mission is to identify and document the main causes of forest degradation and biodiversity in the two landscapes, using the Global Forest Watch online platform and the Forest Watcher offline data collection application.
Thanks to this support, a first community map presenting the main areas of degradation as well as the main causes of deforestation in the Ebo forest and its periphery has been elaborated.
These causes are mainly selective wood cutting (31.65%), fire (29.75%), agricultural farms (28.48%), roads (5.70%), agriculture (3.80%) and charcoal exploitation (0.63%).

 

Le réseau Alliance GSAC s’agrandit avec l’adhésion d’un nouveau membre ; le FODI « Forêt Pour le Développement Intégral ».

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C’est au cours de l’Assemblée Générale ordinaire du 14 janvier 2022 que les 07 organisations membres de l’Alliance ont délibéré et validé la demande d’adhésion de FODI comme nouveau membre du réseau Alliance GSAC.

Qui est FODI ?

FODI est une Organisation Non Gouvernementale de droit Congolais (République Démocratique du Congo), initialement créée sous la dénomination de « Conservation communautaire pour la réserve forestière des Bakano » en sigle COCREFOBA, et changé en FODI en 2009 suite à l’évolution du cadre légal du pays.

FODI intervient dans quatre concessions forestières des communautés locales (CFCL) Banisamasi, Bananzigha, Basengele et Kibu , situées dans le paysage Kahuzi-Biega, zone riches en biodiversité, d’une superficie de 120259,36 ha ou il mène un projet de foresteries communautaires suivant  une approche innovante et intégratrice mettant les organes de gestion locaux (l’Assemblée communautaire, le Conseil des sages, le comité local de gestion et le comité local de suivi et évaluation) au centre du processus de gestion.

L’intervention de FODI voudrait porter solution à deux problèmes principaux que sont la perte de biodiversité dans la zone du projet, notamment via la réduction sensible de populations d’espèces protégées emblématiques telles que les Gorille de Graeur (Gorilla beringei graueri) , Chimpanze (Pan troglodytes) ; Léopard (Panthera pardus) ; Oryctérope ; Pangolin géant (Pholidota) ; et la pauvreté grandissante des communautés locales.

Concernant la perte de biodiversité, les gorilles, qui faisaient autrefois la fierté de la région, sont particulièrement impactés. Leur nombre a fortement diminué au cours des dernières années en raison du fort braconnage, à la fois pour la consommation locale de viande de brousse, mais également pour la vente de celle-ci au niveau local, provincial et national.

La Vision de FODI est de contribuer au développement socio-économique des communautés locales forestières de Walikale et de la République Démocratique du Congo, à la sécurité foncière des espaces forestiers ainsi qu’à l’amélioration des conditions environnementales favorable à la survie de l’homme et des écosystèmes suivant 3 axes d’interventions.

1) Accompagnement organisationnel, technique, juridique, institutionnel des communautés locales dans la mise en œuvre des actions de développement et de protection des écosystèmes forestiers ;

2) organisation et accompagner les actions de plaidoyer pour la protection et l’amélioration des droits des communautés locales face à l’exploitation des ressources naturelles ;

3) Mise en œuvre des actions de conservation et de recherche autour des espèces fauniques et floristiques en voie de disparition dans le milieu.

FODI est l’une des premières associations de conservation de la nature travaillant sur les questions de foresterie communautaire et ayant contribuée à la rédaction des textes réglementaires sur la foresterie communautaire en République Démocratique du Congo lors des fora nationaux organisés jadis à cette fin.

Depuis l’année 2020, FODI est partenaire du PPI qui appui financièrement le projet « Conservation intégrée des gorilles et promotion d’une filière durable du palmier à Huile à la périphérie Nord du Parc National de Kahuzi-Biega ».

Pour plus d’informations sur FODI : https://alliance-gsac.org/foret-pour-le-developpement-integral-fodi

Coordinateur de l’ONG FODI : NSASE SOKI Maurice

(+243) 997 070 385

(+243) 821 417 729

mauricensase@fodi-rdc.org et foretdeveloppement@gmail.com

 

L’Alliance GSAC renouvelle son bureau exécutif pour le compte de l’exercice 2022-2024.

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Dans une perspective de renforcement de la gouvernance associative au sein du Réseau, les membres de l’Alliance GSAC se sont réunis ce 22 avril 2022 en Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) en vidéo conférence, dans le but de poursuivre avec les réflexions stratégiques sur des sujets qui engagent le développement et la pérennité du réseau, réflexions entamées en janvier 2022, au cours de la 6eme Assemblée Générale Ordinaire consécutive (AGO) du Réseau.

Au cours de cette seconde rencontre, plusieurs sujets importants ont été traités parmi lesquels le renouvellement du bureau exécutif.

  1. Renouvellement des membres du bureau de l’Alliance GSAC

Rappelons qu’au niveau stratégique, le réseau est dirigé par 3 organes décisionnels à savoir :

  • L’Assemblée Générale (l’AG) : composée de tous les membres effectifs. Elle est l’instance collégiale de délibération et de légitimation des orientations et décisions de l’Alliance.
  • Le bureau, est en charge d’exécuter les décisions prise au cours de l’AG et assure de la gestion quotidienne et opérationnelle des activités de l’Alliance. Le bureau est composé de 3 membres dont ; (Un (e) Président (e), Un(e) Secrétaire General(e) ; un(e) trésorier (e)) élus en Assemblée Générale pour un mandat de 2 ans renouvelables et donc les attributions sont les suivantes :

Pour le Président

Représenter le Réseau auprès des instances sous-régionales et internationales ; orienter et coordonner les activités, programmes et projets de l’Alliance GSAC ; présider les sessions de l’Assemblée Générale et engager le Réseau vis-à-vis des tiers ; promouvoir le Réseau auprès des partenaires techniques et financiers ; Veiller au bon fonctionnement du Réseau.

Pour le Secrétaire Général

Assurer le secrétariat du Réseau ; appuyer le bureau dans la recherche de fonds et la rédaction des projets et programme ; Etablir et Rédiger les documents de travail du Réseau (procès-verbal, compte- rendu, etc.) ; assister le Président dans l’accomplissement des missions du Bureau en jouant le rôle d’interface en interne et en externe ; Assure le lien avec les organes techniques spécialisés et experts externes.

Pour le Trésorier

Encaisser les fonds, contresigner tout document en vue d’une dépense ou d’un décaissement et présenter les comptes annuels du Réseau lors des Assemblées Générales ; Tenir les livres comptables du Réseau ; Préparer les documents financiers du Réseau ; Superviser le montage financier des programmes et projets ainsi que des activités du Réseau.

  • La Commission des Comptes et Evaluation (CCE): La (CCE) assure le rôle de surveillance et de contrôle de la gestion et tous les actes accomplis par le Bureau du Réseau. Elle a pour attribution :

Elaborer les procédures internes et en contrôler l’application par le Bureau pour le bon fonctionnement du Réseau ; Superviser les missions de contrôle et d’évaluation et en rédiger les comptes- rendus à faire approuver à l’Assemblée Générale ; Faire des préconisations d’amélioration du fonctionnement du Réseau.

2.Les nouveaux membres élus

Les quatre postes suivants étaient à pourvoir : Président (e), Secrétaire General(e) ; trésorier (e) ; Commission des comptes et Evaluation. 

Sont élus pour un mandat de 2 ans aux postes suivant :

Président du réseau : GUILLAUME TATI, (Directeur de l’ONG ESI-CONGO au Congo Brazzaville) réélu pour un second mandat de 2 ans.

Secrétaire Général :  NYUGHA DENIS (Président de l’ONG SEKAKOH au Cameroun) élu en remplacement de DIKENANE KOMBILA (Secrétaire General de l’ONG PROGRAM au Gabon) sortant.

Secrétaire Général adjoint :  DIKENANE KOMBILA

Trésorier : JAMES MONTALI (Responsable Administratif et Financier auprès de l’ONG Mbou Mon Tour ; RDC). Il faut noter ici que depuis fin 2020, ce poste était jusque-là vacant et que le Responsable administratif et Financier du Réseau apportait un soutien au bureau dans cette fonction.

Commission des comptes et Evaluation : MANFRED AIME EPANDA (Président de l’ONG Tropical Forest and Rural Dévelopment au Cameroun) en remplacement de CHRISTELLE NGALA (Responsable Administrative et Financière auprès d’ESI CONGO) sortante.

Sekakoh organise training for 30 éco-gardes for the Benue National Park on the use of SMART

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In January this year, Sekakoh in partnership with Bristol Zoological Society initiated the Spatial Monitoring And Reporting Tool (SMART) patrols in the Benue National Park (BeNP)SMART has been identified as a more effective tool in protecting biodiversity_supporting anti poaching patrols and ecological monitoring. To deliver a successful training, there were two major phases of action.

1. Pre training visit 
After completing the process of recruiting a consultant to lead the SMART training of 30 ecoguards in the Benue National Park, the consultant effected a pre-training visit to evelaute the level of the ecoguards and understand their awareness of SMART and to identify the materials required for a successful training. The evaluation visit was completed in October 2021. During the visit, the consultant organised working sessions with the conservation service and the MINTOUR team managing the hotellery facilities at Buffle Noir. At the end of the visit, it was agreed that a SMART training be delivered to all the 30 ecoguards of the BeNP and a lesser number (10) of ecoguards be trainned on the SMART data base management. The training was hosted by the Buffl Noire Hotel.

2. Training in data collection with SMART application and
For Four days, a SMART data collection training using SMART mobile and Cyber tracker were delivered to the conservation service of the BeNP. The 4 days training went on hitch free and practicals were organised at the end of the data collection session. Collected data was analysed by consultant and presented to the trainees at the end of the training.

3. Training on SMART data base management

In line with our objective of operationalizing SMART patrols in Benue, there was a second part of training that was allocated to a fewer number of ecoguards as this is the more computerised aspect of SMART. Managing the data base of SMART is premodial in redering it functional which permits informed decission making by the conservation service. The conservator was charged to select apt ecoguards who could each afford a laptop. The 5days training was led by same consultant who eloquently articulated the subject, referencing examplse from all around the Benue landscape. Both trainings were succesful.

Gestion apaisée des terres : Les Baka de Bifolone s’entendent avec leur frères Bantous de Kodja à la périphérie de la Reserve de Faune du Dja, Est-Cameroun

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Tropical Forest and Rural Developement dans le cadre du projet de sécurisation des terres pour la valorisation des produits forestiers non ligneux en vue de l’amélioration des moyens d’existence de la communauté Baka de Bifolone autour de la Reserve de Biosphère, financé par l’ambassade de France à faciliter les échanges avec les Bantous en vue de la cession des terres aux Baka. Grace a la cartographie participative, en tenant compte de la perception des deux communautés, les échanges entre les communautés Baka et Bantous ont aboutis à la délimitation d’un territoire de 428 ha en faveur des Baka dans laquelle un inventaire a été effectué.

Les résultats de cet inventaire multi ressources montrent que la forêt des communautés Baka délimitée est très riche en espèces faunique, floristique et en eau. Cette cession de terre ouvre alors de belles perspectives aux communautés Baka de Bifolone qui avaient besoins de ce territoire pour la collecte et la valorisation des PFNL, le développement de l’éco-tourisme pour la promotion de leur culture et l’agriculture durable. Les Baka veulent voir cet espace érigé en forêt communautaire pour plus de sécurité foncière.

Conserving great apes in the Lebialem Highlands amidst the Anglophone Crisis: What is ERuDeF doing ?

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The Lebialem Highlands in Southwestern Cameroon is one of the key biodiversity hotspots affected by the Anglophone crisis in the English-speaking regions of Cameroon. The onset of the Anglophone Crisis in 2016 brought conservation activities to almost a complete halt in the Lebialem Highlands.

The Lebailem Highlands hosts the Tofala Hill Wildlife Sanctuary created in 2014 with the facilitation of the ERuDeF. The Tofala Hill Wildlife Sanctuary (8087 ha) hosts about 22 Cross River Gorillas and 120 Nigerian Cameroon Chimpanzees whose future remains uncertain as a result of the deteriorating Anglophone Crisis. “Since the outbreak of the Anglophone Crisis in Cameroon, key biodiversity hotspots and protected Areas in the Anglophone regions have been besieged by both separatist forces and State Security and Defense Forces, the lebialem Highlands not excluded”, the President/CEO of ERuDeF, Louis Nkembi is quoted as saying.  He continued,  “State rangers have relocated from the Tofala Hill Wildlife Sanctuary, (In the Lebialem Highlands) to urban centres where the crisis is less intensive”.

ERuDeF’s intervention

Just like other conservation organisations operating in the Lebialem Highlands are affected by the Anglophone Crisis, so too is ERuDeF. Despite the challenges caused by the Anglophone crisis, ERuDeF has not relent its efforts in conserving the last great apes in this landscape and other species of great importance.  In 2021, ERuDeF with the support of The Thin Green Line Foundation relaunched the Cameroon Community Rangers Programme on this landscape to train community rangers to conduct research and biomonitoring in the Tofala Hill Wildlife Sanctuary. “Given that all conservation NGO’s operating in this sanctuary and even state rangers have left as a result of the crisis, it was incumbent on us continue conservation in this sanctuary even in the midst of the intensive crisis”, Louis Nkembi said.

Through the Cameroon Community Rangers Programme, ERuDeF succeeded to strengthen the capacity 6 community rangers, 60% of which are women to conduct research and wildlife monitoring in the Tofala Hill Wildlife Sanctuary. Thanks to  wildlife monitoring in this sanctuary using camera traps and other research methods about 120 Nigerian-Cameroon Chimpanzees and 22 Cross River Gorillas were recorded thereby reconfirming the presence of these specie in this sanctuary and the need for their protection.

                       

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