Gestion apaisée des terres : Les Baka de Bifolone s’entendent avec leur frères Bantous de Kodja à la périphérie de la Reserve de Faune du Dja, Est-Cameroun

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Tropical Forest and Rural Developement dans le cadre du projet de sécurisation des terres pour la valorisation des produits forestiers non ligneux en vue de l’amélioration des moyens d’existence de la communauté Baka de Bifolone autour de la Reserve de Biosphère, financé par l’ambassade de France à faciliter les échanges avec les Bantous en vue de la cession des terres aux Baka. Grace a la cartographie participative, en tenant compte de la perception des deux communautés, les échanges entre les communautés Baka et Bantous ont aboutis à la délimitation d’un territoire de 428 ha en faveur des Baka dans laquelle un inventaire a été effectué.

Les résultats de cet inventaire multi ressources montrent que la forêt des communautés Baka délimitée est très riche en espèces faunique, floristique et en eau. Cette cession de terre ouvre alors de belles perspectives aux communautés Baka de Bifolone qui avaient besoins de ce territoire pour la collecte et la valorisation des PFNL, le développement de l’éco-tourisme pour la promotion de leur culture et l’agriculture durable. Les Baka veulent voir cet espace érigé en forêt communautaire pour plus de sécurité foncière.

Conserving great apes in the Lebialem Highlands amidst the Anglophone Crisis: What is ERuDeF doing ?

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The Lebialem Highlands in Southwestern Cameroon is one of the key biodiversity hotspots affected by the Anglophone crisis in the English-speaking regions of Cameroon. The onset of the Anglophone Crisis in 2016 brought conservation activities to almost a complete halt in the Lebialem Highlands.

The Lebailem Highlands hosts the Tofala Hill Wildlife Sanctuary created in 2014 with the facilitation of the ERuDeF. The Tofala Hill Wildlife Sanctuary (8087 ha) hosts about 22 Cross River Gorillas and 120 Nigerian Cameroon Chimpanzees whose future remains uncertain as a result of the deteriorating Anglophone Crisis. “Since the outbreak of the Anglophone Crisis in Cameroon, key biodiversity hotspots and protected Areas in the Anglophone regions have been besieged by both separatist forces and State Security and Defense Forces, the lebialem Highlands not excluded”, the President/CEO of ERuDeF, Louis Nkembi is quoted as saying.  He continued,  “State rangers have relocated from the Tofala Hill Wildlife Sanctuary, (In the Lebialem Highlands) to urban centres where the crisis is less intensive”.

ERuDeF’s intervention

Just like other conservation organisations operating in the Lebialem Highlands are affected by the Anglophone Crisis, so too is ERuDeF. Despite the challenges caused by the Anglophone crisis, ERuDeF has not relent its efforts in conserving the last great apes in this landscape and other species of great importance.  In 2021, ERuDeF with the support of The Thin Green Line Foundation relaunched the Cameroon Community Rangers Programme on this landscape to train community rangers to conduct research and biomonitoring in the Tofala Hill Wildlife Sanctuary. “Given that all conservation NGO’s operating in this sanctuary and even state rangers have left as a result of the crisis, it was incumbent on us continue conservation in this sanctuary even in the midst of the intensive crisis”, Louis Nkembi said.

Through the Cameroon Community Rangers Programme, ERuDeF succeeded to strengthen the capacity 6 community rangers, 60% of which are women to conduct research and wildlife monitoring in the Tofala Hill Wildlife Sanctuary. Thanks to  wildlife monitoring in this sanctuary using camera traps and other research methods about 120 Nigerian-Cameroon Chimpanzees and 22 Cross River Gorillas were recorded thereby reconfirming the presence of these specie in this sanctuary and the need for their protection.

                       

L’Alliance GSAC signe une convention de financement sur 1 an avec la WRI.

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𝗟’𝗔𝗹𝗹𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗚𝗦𝗔𝗖 a signé ce 1 er février 2022, 𝘂𝗻𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘃𝗲𝗻𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝘂𝗻 𝗮𝗻 (𝟮𝟬𝟮𝟮-𝟮𝟬𝟮𝟯) 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗮 𝗪𝗼𝗿𝗹𝗱 𝗥𝗲𝘀𝘀𝗼𝘂𝗿𝗰𝗲𝘀 𝗜𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗲 ( 𝗪𝗥𝗜).
Le projet intitulé :  »𝘾𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙞𝙩𝙮 𝙢𝙖𝙥𝙥𝙞𝙣𝙜 𝙖𝙣𝙙 𝙖𝙙𝙫𝙤𝙘𝙖𝙘𝙮 𝙛𝙤𝙧 𝙎𝙪𝙨𝙩𝙖𝙞𝙣𝙖𝙗𝙡𝙚 𝙁𝙤𝙧𝙚𝙨𝙩 𝙈𝙖𝙣𝙖𝙜𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙖𝙣𝙙 𝘽𝙞𝙤𝙙𝙞𝙫𝙚𝙧𝙨𝙞𝙩𝙮 𝙞𝙣 𝙩𝙝𝙚 𝘽𝙤𝙡𝙤𝙗𝙤 𝙏𝙚𝙧𝙧𝙞𝙩𝙤𝙧𝙮 𝙞𝙣 𝙍𝘿𝘾 𝙖𝙣𝙙 𝙩𝙝𝙚 𝙀𝘽𝙊 𝙁𝙤𝙧𝙚𝙨𝙩 𝙞𝙣 𝘾𝙖𝙢𝙚𝙧𝙤𝙤𝙣 » vise à :
1) renforcer la surveillance forestière des 2 paysages et communiquer sur les causes de déforestation illégales ( feu de brousse, exploitation forestière et minière, agriculture extensive, orpaillages et fabrication de charbon de bois etc…),
2) Faire le plaidoyer auprès des autorités locales des deux sites pour l’application de la loi lorsque les cas illégaux de déforestation sont identifiés.
Les données collectées avec les communautés locales seront ensuite renseignées sur la la plateforme Global Forest Watch (https://www.globalforestwatch.org/about/).

PROGRAM reprend contact avec le Groupe de gorille MUSSIRU

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Après plus d’un an d’absence sur son site  d’habituation de Douguetsi, dû à l’interdiction d’accès au Parc formulée par l’Agence National des Parcs Nationaux du Gabon mais aussi compte tenue de la fragilité des gorilles face aux maladie respiratoires type Grippes, Sras, Covid… l’ONG PROGRAM a repris contact avec le Groupe Mussiru en cours d’habituation au sein du PARC National Moukalaba Doudou. Avec l’appui des financements provenant des bailleurs que sont PPI, US FISH mais aussi grâce aux contributions des soutiens locaux de l’ONG, une campagne de deux semaines a été réalisé afin de reprendre contact avec le groupe et d’évaluer sont état de santé. Après avoir réalisé tous les examens médicaux nécessaires, PROGRAM a eu l’autorisation du  Centre International de Recherche  en maladies de France Ville ( CIRMF) pour aller au contact des gorilles (distance de sécurité de 10m).

Le nettoyage du camp, le pistage des gorilles ainsi que la pose de caméras pièges ont été effectué. Bonne Nouvelle ! Le groupe Mussiru a pu être observé avec des temps de contacts allant de 3 à 10 minutes. Le groupe se porte très bien avec 3 femelles gestantes et deux nouveaux Bébés. La pose des caméras piège a permis de circonscrire les déplacements du Groupe dans un périmètre déterminé ce qui facilitera les prochaines séances de pistage.

 

ESI Congo mène un projet d’évaluation des priorités de gestion de la concession forestière de Ntombo en vue de soutenir la création de la Réserve forestière de Ntombo, en République du Congo

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ESI Congo a bénéficié du soutien de l’EU International Partnerships et press ACP par le biais de #BIOPAMA pour soutenir et accompagner le processus de création d’une nouvelle aire protégée ( la concession forestière de Ntombo), dans le district de Kakamoeka, au cœur de la forêt du Mayombe (République du Congo).

La concession forestière de Ntombo abrite une biodiversité remarquable représentée par les espèces de faune emblématiques, telles que le gorille des plaines de l’ouest (Gorilla gorilla gorilla), le chimpanzé (Pan troglodystes troglodystes) ou encore l’éléphant de forêt (Loxondota africanus cyclotis), toutes en danger critique, justifiant de son classement.

Le classement de cet espace en aire protégée, est né de l’initiative du Ministère de l’Economie Forestière, qui a chargé le projet de création du complexe d’aires protégées et corridors Conkouati-Dimonika (PCCD) de le piloter.

Le projet est basé sur la mise en œuvre du processus d’évaluation IMET (Integrated Management Effectiveness Tool) de la concession forestière de Ntombo, et des actions destinées à accroitre l’intérêt socio-économique des communautés riveraines pour la création de la nouvelle aire protégée.

L’objectif du projet est d’orienter et optimiser la stratégie de création de la réserve forestière de Ntombo.

Pour ce faire, plusieurs activités et études ont été menées :

  • Le recensement et la cartographie des acteurs opérant dans la concession de Ntombo et qui seront impactés dans la création de cette aire protégée afin d’orienter la stratégie de mesures d’accompagnement et d’atténuation.
  • L’identification des opportunités économiques pour les populations riveraines de l’aire protégée de Ntombo, à partir des leviers existants pour une valorisation économique durable et un appui aux activités génératrices de revenus.
  • La conduite de l’évaluation IMET par les coaches BIOPAMA, M. Jean-Bosco NGANONGO et M. Baudelaire DISSONDET, dans l’objectif de fixer les niveaux de référence et identifier les actions prioritaires pour orienter et optimiser la planification de gestion de la nouvelle aire protégée.
  • L’organisation d’un atelier de restitution auprès des parties-prenantes identifiées (communautés locales, autorités, secteur privé, projet d’état, etc.) pour rendre compte des données collectées et des orientations stratégiques identifiées en conséquence, de la gestion de la concession de Ntombo à privilégier.

La démarche du projet est innovante dans la mesure où il est porté par  ESI-Congo, une association locale de défense environnementale, ancrée depuis 14 ans dans le district de Kakamoeka, qui apporte son expertise à un processus de création d’aire protégée qui est en cours.

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Photo credit: ESI-Congo

Mener les enquêtes socio-économiques pour collecter les ressentis communautaires sur la protection inclusive et participative des bonobos

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Vers la fin du mois de Janvier 2020 (du 17 au 27) soit 10 jours, notre équipe pédagogique avait mené grâce à l’appui financier de l’ONG Awely, des Animaux et des Hommes (www.awely.org), les enquêtes socio-économiques et éducatives auprès de 5 groupes cibles de nos actions à savoir : Les Chasseurs, les Epouses des chasseurs, les Vendeurs (Vendeuses) de viande de brousse, les Organisations Paysannes (OP) et certains membres des communautés sur les questions liées à la chasse, au braconnage, au trafic, à la consommation, au rendement apporté par la viande de brousse, à l’amélioration du statut de vie des communautés sur le plan social, économique et sur les impacts apportés par les activités économiques et éducatives menées par l’ONG GACEBB puis collecter les perspectives ou les ressentis (besoins) d’avenir des communautés autochtones pour réussir une conservation réellement communautaire, participative, inclusive et efficace des bonobos de la région.

A l’issue de ces investigations, les communautés nous ont révélé plusieurs pistes de sorties pour que nos actions puissent portés réellement des fruits. Parmi lesquelles nous citerons :

  1. L’autonomisation des populations riveraines sur la pratique des activités palliatives à la chasse, trafic et consommation des bonobos et de la viande de brousse, telles que : les élevages domestiques, la pêche durable, l’agriculture durable, la coupe et couture pour les femmes, … ;
  2. Le désenclavement des milieux ruraux à travers l’entretien de leurs routes à dessertes agricoles pour les ouvrir aux échanges commerciaux avec les autres entités de la région et le centre-ville de Basankusu (par exemple : la route Ikela conduisant vers le site écologique des bonobos du bloc forestier Nkoso/Ikela et d’autres) pour enfin les désorienter de la dépendance des ressources forestières à certaines ressources rentables telle que le commerce ;
  3. L’appui des jeunes sur les activités sportives et sur leur scolarisation ;
  4. L’appui des communautés locales, autorités locales et coutumières sur la gouvernance et gestion de leurs entités locales et leurs ressources naturelles (gestion des forêts des communautés locales) ;
  5. Obtenir les données solides et fiables sur les bonobos et leurs habitats, …

ALLEGATIONS DU BEURRE DE MANGUE SAUVAGE : UN TRESOR DE LA FORET PEU CONNU

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Au Cameroun, Tropical Forest and Rural Development (TF-RD) est une association de conservation et de développement durable qui œuvre pour la réduction de la pauvreté, la protection des écosystèmes et espèces menacées à travers la valorisation des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL), les agro-forêts, l’éducation environnementale, la recherche action développement au profit des communautés locales vivants autour des aires protégées du Cameroun. Très active à la Reserve de Faune du Dja et au Parc National du Campo-Ma ’an, sa vision est de contribuer à créer un environnement socio-économique soutenant une autonomisation des communautés locales et qui contribue à la conservation de la biodiversité. La mangue sauvage est un intérêt pour TF-RD par ce que les communautés locales en consomment et la plupart de ses vertus ne sont pas connu du grand public. Une maitrise globale de l’ensemble des vertus de la mangue sauvage pourrait susciter un intérêt pour la conservation de cette espèce dans son biotope originel.

La mange sauvage est le fruit d’un arbre, irvingia Gabonensis, que l’on retrouve en Afrique centrale et de l’ouest. Ce fruit renferme une amande dans son noyau qui, une fois pressée, permet d’obtenir un beurre regorgeant des bienfaits tant alimentaire que cosmétique. Pour bien choisir un beurre de mangue sauvage il faut avoir en tête sa composition nutritionnelle, ses caractéristiques organoleptiques et physicochimiques, ainsi que quelques notions sur son utilisation.

  • Présentation

Famille : irvingiacées

Nom scientifique : irvingia Gabonensis

Nom commercial : Mangue sauvage, Bush Mango

Partie de la plante extraite : Amandes

Procédé d’obtention : Pression à froid

Qualité : 100% pur et naturelle sans aucun traitement chimique

Zone de production : Réserve biosphérique du Dja

Saison de collecte : Juin-Août

  • Propriétés organoleptiques

Aspect : Beurre solide à température ambiante

Couleur : Beige

  • Caractéristique physico-chimique

Indice de saponification : 240,49-267,42 mg KOH/g

Indice d’acide : ˂ 2,31 mg KOH/g

Indice de peroxyde : ˂ 0,8 meqO2/kg

  • Allégation nutritionnelle du beurre de mangue sauvage en tant que produit alimentaire

Le beurre de mangue sauvage est un produit 100% naturel

Riche en : Acide laurique, acide myristique, acide stéarique, acides gras oméga 3 et 9 (acide α-linolénique, acide arachidonique, acide oléique), Minéraux (Ca, Fe)

  • Allégation santé du beurre de mangue sauvage en tant que produit alimentaire

Le beurre de mangue sauvage renferme de multiples bienfaits pour alimentation et la santé :

  • Améliore la santé cardiovasculaire
  • Diminue la pression artérielle

Source : https : //doi.org/10.1080/0735724.2019.1691956

  • Augmente le taux de bon cholestérol dans le sang

Source : https://www.researchgate.net/publication 287343837

  • Régule la glycémie en améliorant la sensibilité à l’insuline

Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/article/PMC2651880/

  • Favorise la perte de poids

Source : http://w.w.w lipidword.com/content/8/1/7

  • Soulage des ulcères gastriques

Source : https://doi.org/10.1076/phbi.39.5.340.5890

  • Booste le système immunitaire
  • Booste la fertilité
  • Allégation cosmétique du beurre de mangue sauvage en tant que produit cosmétique
  • Adoucit, Assouplit, Régénère et Préserve la peau du vieillissement précoce
  • Nourrit et répare les cheveux secs, cassants et abîmés
  • Conditions de conservation

À conserver au sec, à l’abri de la chaleur et de la lumière.

Le « nouveau normal » après la COVID-19, serait aussi de bien regarder autour de nous et de découvrir les trésors de la forêt. Ils sont nombreux et une bonne connaissance des bienfaits des ressources forestières facilitera sa conservation.

SEKAKOH NEWS

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Capacity building workshop organized by WWF

Sekakoh delegation attended a 2days workshop organized by WWF under the program  “NEW DEAL FOR AFRICA” having as themes “Training of trainers on new advocacy technics and why protect biodiversity”.  Holding in Mbankomo, centre region of Cameroon from  20th-23 June 2021.

 

Center Region Mpem and Djim National Park, PISCCA

With Funds from PISCCA at the French Embassy of Cameroon, Sekakoh has successfully carried out the following activities to sensitize and support communities living near the Mpem and Djim national park.

 

Dibamba South of Ebo Forest Littoral region-Creative Action Institute (CAI)

In partnership with Creative Arts Institute funded by New England Biolabs, Sekakoh carried out a 3days skill building workshop on environmental protection communication through a Ribbon tree (wisdom tree) in Government Secondary School   Somakek, Dibamba South of Ebo Forest. This exercise that drilled participants on the need for sustainable exploitation of natural resources and the need to protect biodiversity saw student present to invited parents on the last day different conservation messages while taking commitments for their future actions with nature.

 

    Benue national park (SEKAKOH-BZS)

In partnership with Bristol Zoological Society, Sekakoh continued the support to the conservation service of the Benue National Park (BNP) for the organization of anti-poaching patrols. Aprils- May patrols led to the arrest of 30 illegal gold miners, 5 poachers, 3 grazers and 5 herds of cattle sent out of the park, 3 Flocks of Sheep  met with no guide were caught and taken to the village heads palace in Sactje for owners’ identification and persecution.

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