L’ONG SEKAKOH s’est rendu durant la période du 29 au 31 janvier 2021 dans la région du Sud-Ouest Cameroun plus précisément dans la localité de Somakek où sera implanté le projet de la new England bio labs foundation. L’objectif du projet est d’impacter les comportements des populations dans la gestion future des ressources issues de la faune sauvage. Plus spécifiquement de soutenir les chasseurs de la localité afin de réduire la pression sur la faune. La descente sur le terrain avait pour but la sensibilisation de la population sur les Activités Génératrices de Revenue (AGRs) telles que l’apiculture, la culture des escargots et champignons. La visite c’est clôturé par la distribution des gadgets publicitaires et communicationnels interpellant les usagers à prendre connaissance de la biodiversité qui est menacée.
De par son soucis de préserver et de conserver les Grands singes en Afrique Centrale, le réseau sous régional Alliance GSAC (l’Alliance pour la Conservation des Grands Singes en Afrique centrale) se prépare à participer au congrès mondial de l’UICN.
Le monde reconnaît de plus en plus le lien inextricable entre conservation de la biodiversité et bien-être économique et humain, une connexion que la pandémie de COVID-19 a rendue d’autant plus visible. Le Congrès de l’UICN sera une étape clé pour la conservation de la nature et le développement d’un nouveau cadre mondial pour la biodiversité. Le gouvernement français et l’UICN restent fermement attachés à ces objectifs.
Pour rappel, le Congrès mondial de la nature de l’UICN rassemble la communauté mondiale de la conservation de la nature, y compris les meilleurs experts internationaux en sciences, politiques et pratique de la conservation. Organisé tous les quatre ans, le Congrès permet aux 1 400 organisations Membres de l’UICN, dont des États, la société civile et les peuples autochtones, de déterminer de façon démocratique les questions les plus urgentes en matière de conservation de la nature, ainsi que les actions à entreprendre pour y répondre.
pour plus d’information, veuillez consulter le site ci après https://www.iucncongress2020.org/fr/actualites/informations-sur-la-preparation-du-congres
Durant sa mission de rencontre institutionnelle au Cameroun, Guillaume Tati a également tenu plusieurs sessions de travail avec le staff technique basé à Yaoundé. Pour ce faire, plusieurs dossiers ont été traité et les derniers réglages et orientations sur l’organisation du forum ont été donnée, après une visite des sites et une rencontre avec les différents acteurs impliqués. Le président également eu l’occasion de s’entretenir avec l’Assistant Technique et la stagiaire nouvellement recruté.
Du 24 au 28 février 2020, l’Alliance GSAC a organisé une formation à Yaoundé (Cameroun) à destination des techniciens de terrain des ONG membres.
Au total, 14 techniciens ont pu bénéficier de cette formation grâce aux soutiens financiers de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) et d’Africain Conservation Foundation (ACF). Cette formation portait sur les Systèmes d’Information Géographique (SIG) et la prise en main du logiciel QGIS. Les SIG permettent de traiter, analyser, gérer et présenter tous les types de données spatiales et géographiques sous forme de cartes, ce qui s’avère être un outil utile dans la conservation.
Les ONG membres, qui travaillent au quotidien sur le terrain, récoltent régulièrement des données sur les grands singes au sein de leur site d’intervention (transects) et sur le paysage (habitat fractionné, cultures intensives, déforestation etc..). L’Alliance GSAC souhaite accompagner ses membres sur cette thématique afin qu’ils puissent exploiter efficacement les données ainsi recueillies et de ce fait, améliorer leurs actions, sans recourir à une expertise extérieure.
Cette formation n’est surement pas la dernière, l’Alliance GSAC prévoit, en effet, de poursuivre le renforcement des compétences en organisant de nouvelles formation pour aller plus loin. L’objectif est, à terme, de fournir des outils efficaces aux 7 ONG membres afin de représenter l’activité et la présence des grands singes sur leurs sites d’intervention.
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