Alliance pour la Conservations des Grands Singes en Afrique Centrale

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EASTERN CAMEROON BIODIVERSITY INITIATIVE: Designing the Great apes migratory corridor

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EASTERN CAMEROON BIODIVERSITY INITIATIVE: Designing the Great apes migratory corridor

In 2020, the Environment and Rural Development Foundation-ERuDeF launched the Deng-Deng Belabo Gorilla Conservation Corridor Project in Eastern Cameroon to ensure the free movement of key stone species identified in the landscape such as Western lowland gorillas, central chimpanzees and African Forest  Elephants and at the same time assisting communities in these areas to create their community forests. One of the most significant components of this initiative is the creation of  Great Apes migratory corridor. The Great Apes migratory corridor initiative sought to create a continuous forested corridor that will allow the great apes to migrate freely between different forested areas. Pic. 1 Western Lowland Gorilla captured from camera. Picture credit: World Land Trust

The Eastern Region of Cameroon is one of the last remaining strongholds of the great apes, including the Western Lowland Gorilla and the Central Chimpanzee. These great apes are facing a growing threat due to habitat fragmentation, hunting, and other human activities. This project is addressing these threats by creating a safe and continuous forested corridor that will allow the great apes to migrate freely between different forested areas. This corridor is about 400 km long and will connect the Deng-Deng National Park in the Lom and Djerem Division to the Dja Biosphere Reserve in the Haut-Nyong Division, all in Eastern Cameroon and will also benefit other wildlife species that depend on the forested habitats, such as African forest elephants, white bellied pangolins, and various species.

To achieve these goals, the Great Apes migratory corridor project involved several key activities. The first step was to identify the most suitable areas for the corridor and to conduct a thorough ecological assessment of these areas. This assessment involved mapping the vegetation types, identifying key wildlife species, and assessing the threats and opportunities for the corridor. Based on this assessment, the project team then designed and implemented a range of conservation activities, such as forest restoration, anti-poaching patrols, and community engagement programs.

One of the critical success factors of the Great Apes migratory corridor project is community engagement. By involving them in the project, the team has created a sense of ownership and pride in the conservation efforts, which is enhancing the long-term sustainability of the project.

Also, the Great Apes migratory corridor project is a collaborative effort involving several organizations, including the Cameroon Ministry of Forestry and Wildlife, ERuDeF as the lead organisation and the World Land Trust as the funder of the project since 2020. This collaboration has ensured that the project is well-coordinated and has access to a range of expertise and resources. It also helps to leverage the support of different stakeholders, including governments, NGOs, and the private sector, to achieve the project’s goals.Pic.2. Partial view of the corridor. Picture credit: ERuDeF

Another interesting prospect in this project is the development of a carbon finance mechanism which will involve a combination of council forests that are expected to secure at least 50,000ha of land. It should be noted that the project named the Deng-Deng Belabo Conservation Corridor Project cuts across four councils in the East region namely; the Belabo council, the Doume council, the Abong-mbang council and the Mindourou council.

Overall, the Great Apes migratory corridor project is a critical initiative that has the potential to make a significant impact on the biodiversity of the Eastern Region of Cameroon and provide a model for future conservation initiatives in the region and beyond.

Certification Biologique des agro-forêts à base de cacao pour la protection de la biodiversité et des grands singes

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Certification Biologique des agro-forêts  à base de cacao pour la protection de la biodiversité et des grands singes

Dans le cadre du projet ECOFAC6, Tropical Forest and Rural Development a accompagné les producteurs de cacao de la boucle du Dja dans la réhabilitation de leurs anciennes plantations et la création de nouvelles plantations d’agroforesterie à base de cacao sur des terres en jachère. Ce processus s’est étendu sur les cinq (05) dernières années et a permis d’améliorer considérablement la qualité et la quantité de cacao produite. Cette augmentation significative de la production a eu un impact positif sur la vie des producteurs, leur permettant de réaliser des projets de grande envergure tels que la construction de maisons, l’achat de motos, l’achat de tôles en aluminium et la scolarisation des enfants.

Par ailleurs, dans le souci de protéger les grands singes dans ces champs d’agroforesterie à base de cacao, TF-RD a lancé la campagne cacaoyère 2023 avec une certification biologique (ECOCERT). Cette initiative vise à améliorer encore davantage les conditions de vie des communautés grâce à une production biologique exempte de tout intrant chimique, tout en sensibilisant ces communautés aux bienfaits de la culture biologique et à l’importance de protéger la diversité biologique, en particulier des grands singes dans les plantations cacaoyère.Il convient de noter que ce projet a été réalisé avec le soutien financier de l’Union Européenne et vise à renforcer la gestion durable des aires protégées et des écosystèmes forestiers dans les 10 pays de l’Afrique centrale. ECOFAC6 est la sixième phase du programme ECOFAC, lancé en 1992, et vise principalement à renforcer les capacités des gouvernements, des communautés locales et des acteurs de la société civile pour la gestion durable des ressources naturelles en Afrique centrale.

Le projet ECOFAC6 met l’accent sur la promotion de l’écotourisme, la gestion participative des ressources naturelles, la lutte contre la déforestation et la gestion des aires protégées. Il contribue également à renforcer la gouvernance forestière et à lutter contre le commerce illégal d’espèces de la faune et de la flore sauvages.

Copyright des images : Tropical Forest and Rural Development

Projet de mise en place des champs de manioc dans la CFCL-RM : cas des villages Embirima, Nko et Nkala

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Projet de mise en place des champs de manioc dans la CFCL-RM : cas des villages Embirima, Nko et Nkala

Suite aux alertes des communautés locales de la chefferie des Batéké nord concernant les problèmes de pourriture des racines de manioc dans leurs champs, Mbou Mon Tour a mis en place un projet de culture de manioc dans les villages d’Embirima, Nko et Nkala de la CFCL-RM. Ce projet, soutenu par Bonobos World, a pour objectif d’aménager des parcs à bois avec des boutures de manioc résistantes à la pourriture et à la mosaïque.

Pour résoudre les problèmes de faible productivité du manioc, causés par des agents pathogènes du sol, Mbou Mon Tour a introduit une nouvelle variété de manioc provenant du plateau de Batéké dans les hinterlands de Kinshasa. Le premier parc à bois de 7 ha a été aménagé à Embirima en 2021 et a servi de base pour la mise en place de 8 ha supplémentaires répartis entre les trois villages en 2022.

Les boutures ont été distribuées à 120 ménages bénéficiaires qui ont réussi à aménager et implanter 27 ha de champs. La récolte a commencé en février 2023 et les techniciens de Mbou Mon Tour accompagnent les communautés dans la récolte et la transformation de leurs produits agricoles. Le projet a considérablement contribué à la sécurité alimentaire des ménages, car la production en tubercules est consommée à 80 % par les ménages et 20 % est vendue. Les résultats obtenus sont encourageants, car sur les 7 ha du premier parc à bois, 700 paniers (soit 17,5 tonnes) ont été produits au prix de 8000 FC (4$ USD) le panier. De plus, la production en boutures du premier parc à bois d’Embirima est de 120 m3. Concernant les autres parcs à bois (Nkala et Nko) aménagés en 2022, les récoltes seront bientôt lancées.

 

Foresterie Communautaire : Correction des anciennes affectations de la CFCL Banisamani par la cartographie à 3D

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Foresterie Communautaire : Correction des anciennes affectations de la CFCL Banisamani par la cartographie à 3D

Pendant trois jours, les membres de la CFCL BANISAMASI ont été outillés sur l’importance de l’utilisation de la cartographie à trois dimensions dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance territoriale des CFCL à reliefs variables situés autour du parc national de Kahuzi Biega. Organisé par l’ONG FODI, cet atelier de renforcement des capacités a permis aux membres de la CFCL Banisamasi de réaffecter l’utilisation des terres tout en prenant en compte les reliefs et de l’étude du sol. Cette rencontre s’est tenu le mardi, 06 décembre 2022 à Itebero (dans le Secteur des Bakano), à l’issue d’un atelier de validation du microzonage de la concession forestière des communautés locales Banisamasi. Cette validation s’est fait après l’atelier d’outillage des participants sur la cartographie à trois dimensions, animé par Alphonse WALA, Secrétaire exécutif de l’organisation GeoFirst, venu de Kinshasa pour la cause. La cartographie à trois dimensions a permis aux membres de cette CFCL de découvrir les zones montagneuses afin de réaffecter les terres conformément à ses objectifs de gestion. D’après l’orateur principal de cet atelier, la cartographie à trois dimensions est très importante dans le microzonage des Concessions Forestières des Communautés Locales car elle répond aux difficultés des zones qui ont des reliefs variés.

« Ici nous sommes à Walikale, précisement à Itebero, vous vous rendez compte qu’il y a beaucoup de montagnes, si, dans le cadre de la CFCL on fait le plan simple de gestion en utilisant la cartographie à deux dimensions, on va oublier les réalités qu’il y a par rapport aux montagnes. Donc on peut faire des affectations sur des montagnes sans le savoir, or ce sont des zones qui ne seront pas utilisées pour des fins que les communautés pourront les destiner. Et la cartographie à 3 D permet d’avoir la réalité du terrain et prendre des décisions sur le microzonage en toute connaissance de cause, » a-t-il expliqué.Après avoir pris connaissance des réalités des reliefs de leur CFCL, les membres de la CFCL Banisamasi ont validé 8 microzones, épargnant les zones montagneuses situées au Sud-Est de la CFCL des activités agricoles, qui est d’ailleurs l’habitat des chimpanzés de l’Est. Cette réaffectation sera intégrée dans le plan simple de gestion en cours de rédaction.

Rappelons que cet atelier qui a également bénéficié de la participation des autorités locales et des membres d’autres CFCL voisines de Banisamasi s’inscrit dans le cadre du projet « Conservation des gorilles de Grauer dans la CFCL Banisamasi et redynamisation des coopératives CABA et UMOJA » Un projet soutenu par PPI et en cours de réalisation par L’ONG FODI en territoire de Walikale au Nord-Kivu en RDC.

Atelier de formation et de renforcement des capacités sur les outils de comptabilité et de gestion administrative

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Atelier de formation et de renforcement des capacités sur les outils de comptabilité et de gestion administrative

Du 18 au 26 mars 2023, s’est tenu dans les locaux de l’ONG PROGRAM un atelier de formation et de renforcement des capacités sur les outils de comptabilité et de gestion administrative . Cette formation, animée par Franck TALA, responsable administratif et financier de l’Alliance GSAC, visait à professionnaliser les membres de cette dernière dans les outils de gestion des finances pour en faire de véritables gestionnaires. Elle avait pour objectif de répondre à deux principales difficultés auxquelles les membres de l’Alliance GSAC font face : l’absence de bonnes pratiques de gestion financière et comptable, ainsi que la faible ou l’absence de reddition des comptes/défaut de transparence.

Cette rencontre avait pour but de renforcer les capacités du service comptable de l’ONG PROGRAM, afin de pouvoir présenter les états financiers comptables et d’effectuer un pré-audit de ses comptes, en vue de se familiariser avec cet exercice qu’elle aura à réaliser régulièrement dans un futur proche. La méthodologie employée était axée sur la pratique et était liée aux besoins de l’organisation, sur la base du diagnostic préalablement réalisé auprès d’elle.

À l’issue de ces travaux, les procédures de gestion financières de l’ONG PROGRAM ont été mises à jour et harmonisées avec celles du réseau Alliance GSAC. Un plan comptable dans un logiciel de comptabilité a été créé et la structuration de la base de données existante pour le suivi des finances a été améliorée. De plus, un plan d’action détaillé a été mis en place pour permettre la réalisation régulière des audits. Cette formation s’inscrivait dans le cadre du projet « d’Appui au renforcement des capacités organisationnelles de l’Alliance GSAC et ses membres », soutenu par ARCUS Fondation et PPI.

 

Formation de 47 bergers en culture fourragère à Linte

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Formation de 47 bergers en culture fourragère à Linte (Parc National Mpem et Djim_Mars 2023)

Le Parc National de Mpem et Djim est situé dans la région du Centre, département du Mbam et Kim, arrondissement de Yoko. Il a une superficie de 97 480 ha et est de forme circulaire. Le parc est délimité par des cours d’eau et est situé dans la zone d’écotone, ce qui lui confère une grande richesse d’habitats et de diversité spécifique. Le pastoralisme est l’une des principales activités économiques pratiquées dans la périphérie du parc, mais l’absence d’un plan d’affectation des terres et l’envahissement des zones de pâturage traditionnel par les espèces végétales invasives, ainsi que l’arrivée des transhumants en saison sèche ont entraîné des conséquences négatives sur la biodiversité du parc.

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet « conservation de la biodiversité à travers la sédentarisation de l’élevage », soutenu par PPI, SEKAKOH a organisé un atelier de formation en culture fourragère en mars 2023 dans le parc. L’objectif était d’appuyer la pérennisation de l’élevage semi-sédentaire dans la zone périphérique du parc tout en réduisant son impact négatif sur l’habitat et la faune de l’aire protégée.

L’atelier a rassemblé 47 bergers et a eu pour thème la promotion de la culture fourragère dans les villages riverains du parc pour réduire l’impact négatif de l’élevage sur la biodiversité et les conflits entre les agriculteurs, les éleveurs et les éco-gardes. La formation a été organisée en deux phases : une phase théorique en salle basée sur des présentations PowerPoint, des échanges et des débats, suivie d’une phase pratique sur la mise en œuvre proprement dite. Cette phase pratique a abouti à la mise en place d’une pépinière de pâturage avec les berges voisines du parc dans un site pilote. Les participants ont adopté des pratiques qui leur permettront de réduire leur impact sur la biodiversité du parc et de prévenir les conflits entre eux.

Au lieu des 30 bergers initialement prévus, l’atelier a finalement bénéficié de la participation de 47 bergers, qui ont tous reçu une formation et un certificat de participation.

   

Copyright des images : SEKAKOH

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