Alliance pour la Conservations des Grands Singes en Afrique Centrale

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ESI Congo poursuit la mise en œuvre d’une étude sur l’alimentation des gorilles des plaines de l’Ouest et des chimpanzés communs dans le district de Kakamoeka,

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Cette étude a démarré en 2016, et s’inscrit dans le biomonitoring mené par l’association.  Son objectif est de vérifier l’existence d’espèces végétales indispensables à la survie des grands singes et d’identifier celles qui ont un intérêt commun pour les humains et nécessitent d’être partagées. À terme, les résultats permettront de travailler en concertation avec les exploitants forestiers et les populations locales afin de favoriser le partage et le maintien de ces espèces clefs importantes pour la survie des grands singes.

À la suite d’une étude ethnobotanique menée depuis 2016 auprès des communautés locales de 6 villages entourant la zone de projet, des inventaires floristiques ont été réalisés ainsi qu’un échantillonnage d’une quarantaine d’espèces confirmées par les témoignages locaux comme étant consommées par les grands singes. Ces échantillons sont conservés en herbier.

L’étude menée actuellement a pour objectif de vérifier les résultats de ce travail et de le poursuivre en analysant directement le régime alimentaire des grands singes à partir de l’étude et l’identification des graines collectées dans leurs fèces.

Deux phases de terrain sont prévues pour cette année 2022, en saison sèche et en saison des pluies, afin de prendre en compte les différences et les adaptations des régimes alimentaires des grands singes en fonction de la saisonnalité qui influence la disponibilité en fruits.

Cette étude est menée par un binôme composé d’une volontaire internationale venue en appui au Pôle Scientifique d’ESI Congo, ainsi que d’un stagiaire congolais diplômé en ingénierie forestière.

Ce projet est soutenu par la fondation Jana Robeyst Trust Fund et le Parc animalier de La Vallée des Singes à travers le Conservatoire pour la Protection des Primates.

      Copyright des images : ESI Congo / Julia Hégèdus

Copyright des images : ESI Congo / Julia Hégèdus

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Mbou-Mon-Tour lauréat du Prix Equateur 2022

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C’est l’histoire d’une organisation locale qui sort du lot. Après le prestigieux prix Ashden reçu en 2021, à Glasgow, l’Ong Mbou-Mon-Tour est parmi les dix lauréats du prix Equateur 2022. L’annonce a été fait par le PNUD et ses partenaires, ce 09 août 2022. Il s’agit de lauréats du 13ème Prix Équateur, qui récompense dix peuples autochtones et communautés locales de neuf pays.

L’ONG Mbou-Mon-Tour (MMT) fait désormais partie d’un réseau prestigieux de 264 lauréats du Prix Équateur qui ont reçu cette reconnaissance du PNUD à ce jour. Un motif de joie et de fierté pour les congolais, plus particulièrement pour les membres du MMT et les communautés locales du Territoire de Bolobo, Province de Maï-Ndombe en République Démocratique du Congo, pour la reconnaissance de leur innovation dans la conservation des Bonobos et de leur habitat.

« En fait, cette organisation a mis au point un système de conservation des écosystèmes dirigé par les communautés locales en RDC, qui favorise la coexistence des peuples autochtones et des communautés locales avec les populations locales de bonobos, dans cette partie de la RDC. Et ce, à travers les concessions des forêts des communautés locales (CFCL), spécialement conçues pour protéger la biodiversité indigène et respecter les coutumes locales », avancent les organisations.

Les lauréats de cette année mettent en avant le thème de la Journée internationale des peuples autochtones : « Le rôle des femmes autochtones dans la préservation et la transmission du savoir traditionnel ».

Quatre des lauréats du Prix Équateur de cette année sont des initiatives dirigées par des femmes, tous les dix promeuvent l’égalité des sexes dans leur communauté, et toutes montrent l’importance de placer les connaissances traditionnelles et les solutions fondées sur la nature au cœur du développement local. Les organisations lauréates démontrent comment des solutions innovantes, fondées sur la nature, peuvent permettre aux communautés d’atteindre leurs objectifs, même en période de chocs économiques, environnementaux, politiques et de santé publique.

« Depuis 20 ans, les lauréats du Prix Équateur ont montré que les communautés locales mettent déjà en place les transformations économiques et de développement dont nous avons besoin pour parvenir à un avenir positif pour la nature pour tous. Aujourd’hui plus que jamais, il est temps d’imiter leur leadership et de soutenir leurs efforts. Nous sommes reconnaissants aux dix lauréats du Prix Équateur pour l’inspiration qu’ils nous apportent, et nous sommes reconnaissants au gouvernement norvégien pour son généreux soutien à l’Initiative Équateur », a déclaré Francine Pickup, directrice adjointe du Bureau de l’Appui aux Politiques et aux Programmes du PNUD.

Parmi les lauréats de cette année, on trouve un groupe d’organisateurs de terrain dirigé par des femmes autochtones qui protège les jaguars par le biais d’un plaidoyer politique et culturel ; une coalition de tribus indigènes qui rend le domaine de la recherche sur la conservation plus ouvert aux communautés locales ; une organisation locale de justice environnementale à la pointe des efforts internationaux pour conserver et protéger des points chauds de biodiversité vitaux – les mangroves ; et un projet forestier à gestion communautaire qui protège les moyens de subsistance locaux tout en sauvegardant le Bonobo, une espèce menacée.

La célébration des lauréats du Prix Équateur aura lieu à la fin du mois de novembre pendant le Nature for Life Hub du PNUD, juste avant la conférence mondiale sur la biodiversité, longtemps retardée.

Conservation : Mbou-Mon-Tour parmi les 10 lauréats du Prix Equateur 2022 

Sekakoh organise training for 30 éco-gardes for the Benue National Park on the use of SMART

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In January this year, Sekakoh in partnership with Bristol Zoological Society initiated the Spatial Monitoring And Reporting Tool (SMART) patrols in the Benue National Park (BeNP)SMART has been identified as a more effective tool in protecting biodiversity_supporting anti poaching patrols and ecological monitoring. To deliver a successful training, there were two major phases of action.

1. Pre training visit 
After completing the process of recruiting a consultant to lead the SMART training of 30 ecoguards in the Benue National Park, the consultant effected a pre-training visit to evelaute the level of the ecoguards and understand their awareness of SMART and to identify the materials required for a successful training. The evaluation visit was completed in October 2021. During the visit, the consultant organised working sessions with the conservation service and the MINTOUR team managing the hotellery facilities at Buffle Noir. At the end of the visit, it was agreed that a SMART training be delivered to all the 30 ecoguards of the BeNP and a lesser number (10) of ecoguards be trainned on the SMART data base management. The training was hosted by the Buffl Noire Hotel.

2. Training in data collection with SMART application and
For Four days, a SMART data collection training using SMART mobile and Cyber tracker were delivered to the conservation service of the BeNP. The 4 days training went on hitch free and practicals were organised at the end of the data collection session. Collected data was analysed by consultant and presented to the trainees at the end of the training.

3. Training on SMART data base management

In line with our objective of operationalizing SMART patrols in Benue, there was a second part of training that was allocated to a fewer number of ecoguards as this is the more computerised aspect of SMART. Managing the data base of SMART is premodial in redering it functional which permits informed decission making by the conservation service. The conservator was charged to select apt ecoguards who could each afford a laptop. The 5days training was led by same consultant who eloquently articulated the subject, referencing examplse from all around the Benue landscape. Both trainings were succesful.

Gestion apaisée des terres : Les Baka de Bifolone s’entendent avec leur frères Bantous de Kodja à la périphérie de la Reserve de Faune du Dja, Est-Cameroun

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Tropical Forest and Rural Developement dans le cadre du projet de sécurisation des terres pour la valorisation des produits forestiers non ligneux en vue de l’amélioration des moyens d’existence de la communauté Baka de Bifolone autour de la Reserve de Biosphère, financé par l’ambassade de France à faciliter les échanges avec les Bantous en vue de la cession des terres aux Baka. Grace a la cartographie participative, en tenant compte de la perception des deux communautés, les échanges entre les communautés Baka et Bantous ont aboutis à la délimitation d’un territoire de 428 ha en faveur des Baka dans laquelle un inventaire a été effectué.

Les résultats de cet inventaire multi ressources montrent que la forêt des communautés Baka délimitée est très riche en espèces faunique, floristique et en eau. Cette cession de terre ouvre alors de belles perspectives aux communautés Baka de Bifolone qui avaient besoins de ce territoire pour la collecte et la valorisation des PFNL, le développement de l’éco-tourisme pour la promotion de leur culture et l’agriculture durable. Les Baka veulent voir cet espace érigé en forêt communautaire pour plus de sécurité foncière.

Conserving great apes in the Lebialem Highlands amidst the Anglophone Crisis: What is ERuDeF doing ?

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The Lebialem Highlands in Southwestern Cameroon is one of the key biodiversity hotspots affected by the Anglophone crisis in the English-speaking regions of Cameroon. The onset of the Anglophone Crisis in 2016 brought conservation activities to almost a complete halt in the Lebialem Highlands.

The Lebailem Highlands hosts the Tofala Hill Wildlife Sanctuary created in 2014 with the facilitation of the ERuDeF. The Tofala Hill Wildlife Sanctuary (8087 ha) hosts about 22 Cross River Gorillas and 120 Nigerian Cameroon Chimpanzees whose future remains uncertain as a result of the deteriorating Anglophone Crisis. “Since the outbreak of the Anglophone Crisis in Cameroon, key biodiversity hotspots and protected Areas in the Anglophone regions have been besieged by both separatist forces and State Security and Defense Forces, the lebialem Highlands not excluded”, the President/CEO of ERuDeF, Louis Nkembi is quoted as saying.  He continued,  “State rangers have relocated from the Tofala Hill Wildlife Sanctuary, (In the Lebialem Highlands) to urban centres where the crisis is less intensive”.

ERuDeF’s intervention

Just like other conservation organisations operating in the Lebialem Highlands are affected by the Anglophone Crisis, so too is ERuDeF. Despite the challenges caused by the Anglophone crisis, ERuDeF has not relent its efforts in conserving the last great apes in this landscape and other species of great importance.  In 2021, ERuDeF with the support of The Thin Green Line Foundation relaunched the Cameroon Community Rangers Programme on this landscape to train community rangers to conduct research and biomonitoring in the Tofala Hill Wildlife Sanctuary. “Given that all conservation NGO’s operating in this sanctuary and even state rangers have left as a result of the crisis, it was incumbent on us continue conservation in this sanctuary even in the midst of the intensive crisis”, Louis Nkembi said.

Through the Cameroon Community Rangers Programme, ERuDeF succeeded to strengthen the capacity 6 community rangers, 60% of which are women to conduct research and wildlife monitoring in the Tofala Hill Wildlife Sanctuary. Thanks to  wildlife monitoring in this sanctuary using camera traps and other research methods about 120 Nigerian-Cameroon Chimpanzees and 22 Cross River Gorillas were recorded thereby reconfirming the presence of these specie in this sanctuary and the need for their protection.

                       

PROGRAM reprend contact avec le Groupe de gorille MUSSIRU

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Après plus d’un an d’absence sur son site  d’habituation de Douguetsi, dû à l’interdiction d’accès au Parc formulée par l’Agence National des Parcs Nationaux du Gabon mais aussi compte tenue de la fragilité des gorilles face aux maladie respiratoires type Grippes, Sras, Covid… l’ONG PROGRAM a repris contact avec le Groupe Mussiru en cours d’habituation au sein du PARC National Moukalaba Doudou. Avec l’appui des financements provenant des bailleurs que sont PPI, US FISH mais aussi grâce aux contributions des soutiens locaux de l’ONG, une campagne de deux semaines a été réalisé afin de reprendre contact avec le groupe et d’évaluer sont état de santé. Après avoir réalisé tous les examens médicaux nécessaires, PROGRAM a eu l’autorisation du  Centre International de Recherche  en maladies de France Ville ( CIRMF) pour aller au contact des gorilles (distance de sécurité de 10m).

Le nettoyage du camp, le pistage des gorilles ainsi que la pose de caméras pièges ont été effectué. Bonne Nouvelle ! Le groupe Mussiru a pu être observé avec des temps de contacts allant de 3 à 10 minutes. Le groupe se porte très bien avec 3 femelles gestantes et deux nouveaux Bébés. La pose des caméras piège a permis de circonscrire les déplacements du Groupe dans un périmètre déterminé ce qui facilitera les prochaines séances de pistage.

 

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