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La protection des grands singes et la biodiversité du Parc National de Moukalaba Doudou : un enjeu crucial pour les communautés locales

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La sauvegarde des grands singes et la préservation de la biodiversité au sein du Parc National de Moukalaba Doudou jouent un rôle essentiel pour assurer le bien-être des communautés locales résidant à proximité. Ces communautés dépendent fortement des ressources naturelles fournies par le parc pour leur subsistance et leur progrès. De plus, leurs interactions quotidiennes avec les primates introduisent des dynamiques complexes et parfois contradictoires dans leur vie.

Les communautés de la zone Tchibanga-Mourindi-Porro-Doussala sont confrontés aux défis persistants des éléphants qui endommagent fréquemment leurs cultures, ce qui a un impact significatif sur les activités agricoles qui étaient autrefois essentielles à leurs moyens de subsistance. Cette situation a même déclenché un exode rural parmi les membres de la communauté. Consciente de l’urgence de la situation, l‘ONG Space for Giant a introduit une approche innovante de sauvegarde des plantations à l’aide de clôtures électriques, une stratégie réussie déjà mise en œuvre dans divers villages du Gabon.

Dans un développement significatif, l’ONG PROGRAM s’est associée à Space for Giant en décembre 2023 pour étendre cette solution à la périphérie du parc national. Cette collaboration vise non seulement à mettre en œuvre des mesures de protection, mais également à identifier les bénéficiaires, à les accompagner dans le processus d’installation, à assurer une maintenance continue par les bénéficiaires et à recueillir des données essentielles pour évaluer l’efficacité du projet. Au total, 52 familles ont été identifiées comme bénéficiaires de cette initiative, et la collaboration a récemment été formalisée par un accord signé, ouvrant la voie au démarrage des installations dans un avenir proche.

Conservation activities in the south of Ebo Forest and Mpem and Djim national park;

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Filling of polypods by locals at the nursery site

For the month of March, Sekakoh’s conservation efforts in Ebo have concentrated on the South of Ebo Forest specifically the Sanaga Marime parts. With funds from New England Biolabs foundation, we organized a stakeholders meeting that saw the participation of traditional authorities, municipal counsellors, hunters, farmers and timber exploiters. This meeting is a continued reminder/sensitization of forest users who live close to and depend on the Ebo forest on the importance of the site and the need for its sustainable exploitation to ensure that does not only keep its resources for future generation but also fights climate change. It was unanimously confirmed by participants that climate change impacts is increasingly visible around their community with most of them pointing on increasing night temperatures, lack of rains and the death of tons of fish reported recently in Dibamba.
In a second line of activities to support the re-greening of this area, Sekakoh put in place a community economic tree nursery. Nursery plants were jointly chosen by locals in a Sekakoh facilitated workshop and their choice of agroforestry trees include the, Bitter cola, red or white cola, plums, and coconuts. The seeds for their chosen agroforestry trees have been secured in Edea and environs and placed in a nursery that now harbors over 1000 pots seeds pending growth to planting age/height.

Family Picture at end of stake holders meeting

In the Mpem and Djim National Park, we continuate with the PPI project that aims to reduce farmer grazer and grazer protected areas conflict. In this regard, and for the past few months, we completed the construction of a cattle enclosure measuring over 2 hectares (two) and a residence for the cattle attendant in Linte village. The construction work that faced enormous challenges from material sourcing, to site accessibility finally saw the keys of the facility handed to the Ardo on the 25/02/2024. The cattle enclosure constructed with funds from PPI-6, is currently holding of 200 cattle all belonging the (Ardo Bororo Chief of this area).

Technical team constructing the cattle enclosure

It is important to remember that Sekakoh continues to support the Mpem and Djim park authorities in carrying out monthly anti-intrusion and anti-poaching patrols as well as wildlife monitoring through camera traps.

 

Suivi des gorilles dans la CFCL-BANISAMASI : Mise en place d’un transect d’observation

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L’aménagement d’un transect pour surveiller  les gorilles dans la zone CFCL-BANISAMASI est une étape cruciale vers les efforts de conservation du FODI, qui veut  résoudre des problèmes clés tels que la perte de biodiversité et la pauvreté des communautés.

C’est dans cet optique qu’une équipe composée de dix observateurs forestiers a récemment collaboré pour établir un transect s’étendant sur environ 1 100 mètres dans la zone CFCL-BANISAMASI. Cette initiative a pour objectif d’améliorer la surveillance des gorilles de Grauer et d’autres animaux sauvages, qui ont été considérablement touchés par des facteurs tels que le braconnage et la destruction de leur habitat.

 L’établissement de ce transect permettra de recueillir des données importantes sur les schémas de déplacement de la faune et la dynamique des populations. Ces données sont essentielles pour comprendre la santé des écosystèmes et prendre des décisions de conservation éclairées pour protéger ces espèces menacées. De plus, des plans sont en cours pour créer des transects supplémentaires afin d’augmenter la probabilité d’observation de la faune. Cette approche holistique de la conservation répond à la fois aux préoccupations environnementales et socio-économiques, visant à assurer la survie à long terme des espèces sauvages et le bien-être des communautés locales.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la biomonitoring réalisée par les moniteurs de la CFCL-BANISAMASI pour assurer la collecte systématique et efficace de données sur la biodiversité.

Impact des activités extractives dans la concession forestière de Ntombo

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zone impactée identifiée

La dégradation de la zone de Ntombo dans la forêt du Mayombe est principalement due à l’augmentation des activités humaines qui ont lieu dans la région. Ces activités, telles que l’extraction de l’or, du bois, de la cassitérite, ainsi que la chasse au gibier forestier, se développent rapidement sans réglementation appropriée. Il en résulte un impact important sur l’environnement, conduisant à une surexploitation des ressources et à la destruction des habitats fauniques, ce qui met en danger les moyens de subsistance et le bien-être des communautés locales. cette exploitation incontrôlée des ressources affecte non seulement l’écosystème mais constitue également une menace pour diverses espèces comme les grands singes (Chimpanzés, Gorilles ), les éléphants, etc.

Soucieux de protéger ces espèces menacées  qui sont d’une importance mondiale, et de promouvoir une gestion participative et durable des ressources naturelles, Esi-Congo a réalisé une étude visant à évaluer l’impact de l’exploitation forestière sur les espèces dépendantes des milieux impactés.

L’objectif de cette étude était de soutenir une conservation concertée et participative des espèces phares menacées de la forêt du Mayombe dans le district de Kakamoeka, à travers un suivi et une protection participative par l’implication des entreprises et des utilisateurs communautaires des ressources naturelles.

C’est ainsi que huit (8) missions de terrain ont été menées pour identifier les zones d’impact, par une équipe de quatre agents d’ESI Congo et 30 guides locaux, en utilisant  un questionnaire et des entretiens libre semi structurés avec les acteurs du secteur privé et les communautés de la zone de Ntombo.

L’étude a révélé 80 sites touchés par les activités extractives à proximité de 11 villages le long de la route nationale n°6, couvrant environ 137,35 hectares. La dégradation représentait des problèmes tels que la perte de la couverture végétale, les excavations, les gravières abandonnées, les dérivations de rivières, la stagnation de l’eau et les glissements de terrain. La zone étudiée comprenait environ 136,14 hectares, avec différents pourcentages d’utilisation des terres. Les zones d’extraction artisanale étaient en moyenne plus petites (0,2044 ha) que les zones d’extraction industrielle (2,7 ha).

Parmi les sites identifiés, 60 % étaient non déclarés et dépourvus d’autorisation d’ouverture, 39 % étaient déclarés avec autorisation et 1 % étaient déclarés sans autorisation. Les entreprises chinoises et libanaises représentaient 51 % de l’extraction industrielle, tandis que les groupes congolais, camerounais et mixtes étaient impliqués dans l’extraction artisanale et semi-industrielle.

Les zones de restauration prioritaires comprennent des emplacements proches des villages de Louvoulou, Manzi et Kinanga avec de nombreux sites abandonnés suite à des activités d’exploitation antérieures.

Cette activité est rendue possible grâce au soutien financier de Biopama, Rainfores Trust, PPI, et Otter Fonds, tous unis par leurs passion pour la protection de la biodiversité mondiale.

zone impactée identifiée

zone impactée identifiée

TROPICAL FOREST AND RURAL DEVELOPMENT (TF-RD), finaliste du prix Ashden 2024

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TROPICAL FOREST AND RURAL DEVELOPMENT (TF-RD), membre fondateur de l’Alliance GSAC  et pionnier des solutions climatiques fondées sur la nature a été révélé parmi les finalistes du prix Ashden 2024, grâce à ses efforts en faveur l’autonomisation des communautés locales et autochtones autour des Aires protégées du Cameroun.

En effet, plus de 500 organisations ont postulé pour les Ashden Awards 2024, et seulement dix-sept organisations exceptionnelles proposant des solutions climatiques innovantes ont pu atteindre la finale. TF-RD est l’un des deux finalistes dans la catégorie « Solutions Climatiques Naturelles » après un processus d’évaluation et de jugement rigoureux impliquant des acteurs sur le terrain. Visites et apports d’experts du secteur.

Les finalistes de tous les prix seront jugés par des spécialistes internationaux de chaque catégorie de prix. Les gagnants seront annoncés en personne à Londres dans la soirée du jeudi 27 juin, lors de la London Climate Action Week. Ces gagnants recevront alors un soutien financier et stratégique.

Ashden  est une organisation caritative britannique qui  met en lumière des solutions climatiques transformatrices depuis plus de 20 ans à travers son prestigieux programme Ashden Awards.

Le responsable des prix Ashden, le Dr Stephen Hall, a déclaré : « Nous sommes ravis des finalistes des prix Ashden de cette année. Ils débordent d’ambition climatique épique – l’ambition de réduire les émissions mondiales et de transformer notre monde. Ils sont également des pionniers de la justice climatique, bâtissant un monde plus juste et plus vert. Il n’est pas surprenant de réunir ces deux qualités : lorsqu’il s’agit d’action climatique, elles vont de pair. »

« Le changement se produit plus rapidement lorsque davantage de personnes y croient, le soutiennent et en profitent. Nous sommes vraiment fiers de célébrer ces organisations et exhortons les investisseurs, les bailleurs de fonds et les décideurs politiques à les soutenir également. »

Rappelons que TF-RD travaille autour de la Reserve de Biosphère du Dja, autour du Parc National de Campo Ma’an et autour du Parc Marin Manyange na Elombo-Campo. L’organisation met en œuvre une kyrielle d’actions et d’activité parmi lesquels : la création d’agro-forêts (300 ha sur la cacaoculture dont 250ha en processus de certification Rainforest Alliance portées par 200 producteurs/trices regroupé.es en coopératives créées, structurées et légalisées ; la création, structuration et légalisation d’un réseau de trente-six (36) Groupement d’Initiative Commune (GIC) de près de cinq cent (500) femmes collectrices de PFNL ; l’engagement de 150 femmes dans la savonnerie communautaire et dont les produits sont disponibles dans les villages et les marchés locaux ; la sécurisation foncière de 665 hectares de terres pour les Bakas de Bifolone en vue de les dédier à l’écotourisme et à la collecte des PFNL ; le développement d’un programme de gestion communautaire des grands singes hors des Aires protégées ; la mise en place d’un système d’éducation environnementale qui repose sur les enfants, les parents, les enseignants, les écogardes et les autorités administratives ; la construction de deux séchoirs solaires pour le séchage.

Formation sur la fabrication du savon avec les femmes du GIC Etengue àà wu (Parc Marin de Manyange na Elombo)

Selon Monsieur Manfred Aimé Epanda, Président de TFRD,  « produire par exemple du cacao sans déforestation démontre notre contribution à la lutte contre le changement climatique et produire du chocolat pour la protection des grands singes est une solution climatique naturelle pour la conservation de la biodiversité. C’est de telles pistes que doivent suivre les acteurs dans le Sud Global. Notre approche concoure à l’autonomisation des différents groupes que nous accompagnons (Groupes d’Initiatives Communes (GIC) pour la valorisation des Produits Forestiers non Ligneux (PFNL), entreprises individuelles de fabrication du savon de ménage et de toilette, coopératives de producteur de cacao). Nos actions de conservation ont été couronné en décembre dernier par la certification ECOCERT sur les PFNL et quelques produits agricoles.  Atteindre la finale du Ashden Awards permettra de faire davantage connaître notre travail de conservation de la biodiversité et d’accompagnement communautaire au grand public ; notre approche est à la fois innovante et réplicable ; d’autres acteurs peuvent donc s’en inspirer. Pour nous, le travail n’est pas terminé, beaucoup reste à faire. Nous continuerons de travailler pour l’inclusion financière verte des communautés locales et autochtones au travers des solutions climatiques naturelles. »

Campagne de reboisement de noix de coco à Ebodjé (Parc Marin de Manyange na Elombo)

Formation en cartographie communautaire pour la conservation des grands singes dans la forêt d’Edzaengo

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Sept pisteurs de l’ONG Mbou-Mon-Tour et cinq personnes venues de deux communautés voisines ont bénéficié d’une formation en cartographie communautaire du 2 au 31 octobre 2023. Cette formation a été dispensée par le consultant Rodrigue Kambale de la structure BGBA et avait pour principal objectif de renforcer la contribution des communautés locales dans l’élaboration de la cartographie participative afin de favoriser l’implication de celles ci dans la conservation des bonobos dans la forêt d’Edzaengo. Cette forêt se trouve la province de Maï-Ndombe en RDC, precisement dans le village Mbee.

Les participants ont été sélectionnés sur la base de leur connaissance des limites du site d’Edzaengo, de leur capacité à marcher à de longues distances en forêt et de leur capacité à lire et à écrire. Ils ont reçu une formation théorique et pratique sur l’utilisation du récepteur GPS, la collecte des données, la production d’esquisses au sol et la transcription sur papier.
Au cours de la formation, les participants se sont répartis en quatre équipes de trois pour collecter des données sur les quatre axes du site. Ces données ont ensuite été utilisées pour produire une carte du site d’Edzaengo. Cette carte sera un outil précieux pour la conservation des grands singes. Elle permettra aux organisations de conservation de mieux comprendre la distribution de ces espèces menacées et de mieux cibler leurs efforts de protection.

Cartographie d’Edzaengo

Le site d’Edzaengo est d’une importance capitale pour la conservation des grands singes. Il abrite une importante population de bonobos non suivis et l’on y observe également la réapparition de petits singes jadis disparus, tels que le Red Colobus.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Conservation des bonobos de Lempu et sécurité alimentaire des communautés riveraines« , financé par la Fondation  Bonobos Jeans.

Premier contact avec les gorilles de Grauer du CFCL Banisamasi

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Photographier directement un gorille inhabitué dans son environnement sauvage n’est pas une mince affaire. Cependant, les moniteurs forestiers communautaires de CFCL Banisamasi, avec le soutien technique de l’ONG FODI, ont rendu cela possible grâce à leur courage et leur détermination.

Initialement, des pièges photographiques ont été installés par les moniteurs forestiers en janvier 2023, mais après trois mois de surveillance, seules des images de chimpanzés ont été capturées, en mars 2023. En raison du retard dans l’obtention des images des gorilles, l’équipe de suivi, sous la supervision d’un technicien FODI, a décidé de prendre une photographie directe du gorille. Ainsi, en août 2023, la première tentative a échoué en raison des mauvaises performances de la caméra, qui ne pouvait pas zoomer jusqu’à 30 m.

Image du groupe de chimpanzés prise en mars 2023

Cependant, l’acquisition d’une nouvelle caméra à zoom supérieur à 100m en novembre 2023 a permis à l’équipe de capturer l’image d’un gorille de Grauer mâle le 20 novembre 2023, sur les rives de la rivière Bisuli aux coordonnées géographiques E027.91314° et – 01.53613°. Cet objectif a été atteint après trois jours de poursuite.

Première image du Gorille de Grauer de la CFCL Banisamasi

Le gorille photographié est le mâle dominant d’une famille d’environ quatre membres, dont trois femelles. Pendant la période des pluies, les familles de gorilles dorment sur des arbres à différentes hauteurs.

Ces images représentent une avancée significative dans l’identification du dénombrement et plus tard de l’habituation des gorilles de Grauer du CFCL Banisamasi contiguë au parc national de Kahuzi Biega, en secteur des Bakano, Territoire de Walikale, province du Nord Kivu, en RDC. Alors que plusieurs sources parlent de la présence de gorilles dans cette zone, c’est la première fois que la présence des gorilles est prouvée par une image.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « conservation des gorilles de Grauer dans la CFCL Banisamasi et ré dynamisation des coopératives CABA et UMOJA » mise en œuvre par l’ONG Forêt pour le développement Intégral (FODI) réalisée avec l’appui financier du Comité Français de l’IUCN, dans son programme des petites initiatives (PPI).

Participation de l’ONG PROGRAM au Programme Canopée

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L’ONG PROGRAM, Membre de l’Alliance GSAC, représentée par Rina Zang Obame et Dikenane Kombila, a été sélectionné pour participer au programme de Leadership Canopée, qui est une initiative de formation novatrice qui vise à renforcer les compétences en leadership des acteurs de la foresterie communautaire dans le bassin du Congo. Plus précisément, ce programme vise à fournir aux participants les outils nécessaires pour obtenir des résultats optimaux dans leurs domaines respectifs. Il encourage également la collaboration et l’entraide entre les participants afin de favoriser leur progression dans leurs carrières et leurs missions.

Mis en œuvre par Well grounded et Maliasili, le programme Canopée repose sur la philosophie UBUNTU, qui signifie « je suis parce que nous sommes« . Il met l’accent sur le développement des compétences de leadership à partir de l’intérieur, en encourageant chaque individu à se connaître, à identifier ses propres croyances et à comprendre son rôle en tant que leader. Cela permet ensuite d’acquérir les compétences nécessaires pour diriger des équipes et des organisations de manière efficace, en favorisant la communication, la collaboration et l’inclusion.

La retraite à Kribi (Cameroun) a marqué la conclusion du premier cours du Programme Canopée axé sur le premier niveau de leadership, à savoir le leadership de soi. Composé de 6 modules, ce cours a réuni 20 participants originaires de divers pays du Bassin du Congo, qui se sont réunis à Kribi (Cameroun) pour une retraite d’une semaine. Pendant cette période, ils ont eu l’opportunité de renforcer leurs liens, d’approfondir les concepts abordés dans le cours et de participer à des séances de travail, d’échanges et de réflexion collective.

Cette formation revêt une importance capitale en ce qui concerne son impact positif et significatif sur le travail de conservation communautaire des grands singes au sein de l’ONG PROGRAM. À cet égard, Rina Zang Obame, chargée des projets et de la recherche de financement pour l’ONG PROGRAM, a exprimé son avis en ces termes : « Grâce à cette formation, j’ai pu acquérir une meilleure compréhension de mes propres forces et faiblesses, ainsi que développer mes compétences en matière de leadership. Je me sens désormais plus confiante dans ma capacité à diriger des projets de conservation communautaire. De plus, je suis extrêmement motivée à poursuivre mon travail en faveur de la protection de l’environnement. »
Dikenane Kombila, Secrétaire Général de l’ONG PROGRAM, a également partagé le même sentiment en déclarant : « Cette formation m’a permis d’améliorer mes compétences en communication et en collaboration. Je me sens désormais plus à l’aise pour travailler avec les autres acteurs de la conservation, et je suis plus motivé à travailler en équipe pour atteindre nos objectifs communs. »

Début de patrouille anti-intrusion dans le parc National Mpem et Djim phase II; Projet PPI-6

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Equipe de patrouille anti-intruission à Mindou. (c-Sekakoh 2023)

Le Parc National du Mpem et Djim au Cameroun est confronté à un problème majeur dû au pastoralisme. Les bergers de la périphérie du parc entrent illégalement dans le parc pendant la saison sèche pour faire paître leur bétail, ce qui a un impact négatif sur l’environnement et perturbe la faune. Pour lutter contre ce problème, l’Association Sekakoh, dans le cadre du projet PPI 6, soutient le Service de Conservation (SC) dans la lutte contre les incursions des bergers transhumants et leur installation dans le parc.

L’objectif global de cette activité est de réduire l’impact du pastoralisme à l’intérieur de l’aire protégée pendant la période de transhumance et de renforcer la présence et la permanence des écogardes à l’intérieur du parc. Il s’agit concrètement de sensibiliser tous les bergers rencontrés à l’intérieur du parc et de détruire tous les campements d’élevage qui se trouvent à l’intérieur de celui-ci. Nous nous engageons également à identifier les principaux points d’entrée des bergers dans le parc et à géolocaliser tous les points de rencontre des campements. Ces mesures permettront de mieux contrôler l’accès des bergers au parc et de prévenir les dommages potentiels à la biodiversité

Ainsi, pour mener à bien cette activité supervisée par le Service de Conservation (SC) en collaboration avec le chef du projet au sein de Sekakoh, les écogardes effectuent des déplacements pédestres et motorisés dans les secteurs Nord (Linte, Mindou, Serere) du parc préalablement identifié. Avec l’assistance des informateurs locaux, des embuscades sont également mises en place pour anticiper toute intrusion dans le parc. De cette manière, les écogardes effectuent des déplacements guidés en parcourant d’abord la périphérie du parc avant de pénétrer à l’intérieur. Lorsqu’ils rencontrent des éleveurs, ils prennent le temps d’établir un dialogue ouvert et respectueux, afin de comprendre leurs besoins et de trouver des solutions conjointes. Toutefois, leurs campements sont détruits et les troupeaux sont refoulés vers l’extérieur du parc. Tous les points de rendez-vous des bergers à l’intérieur du parc sont géolocalisés grâce à un GPS de Sekakoh et à la fin de chaque mission de patrouille, des rapports de patrouille anti-incursion leur sont transmis pour analyses.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « PPI-6 : Projet de Conservation de la biodiversité à travers la sédentarisation de l’élevage »  et se déroule en plusieurs phases. Actuellement, Sekakoh est dans la deuxième phase qui se déroule entre décembre et mars (période de la saison sèche au Cameroun). De bons résultats ont déjà été enregistré : nous avons réussi à sensibiliser 30% des bergers, et avons réussi à refouler trois groupes de bœufs et détruire deux campements de bergers. Ces actions concrètes démontrent l’efficacité de notre approche pour protéger la biodiversité et assurer la coexistence harmonieuse entre l’élevage et la conservation de l’environnement. Nous continuerons à travailler avec détermination pour atteindre nos objectifs et préserver la richesse naturelle de la région.

Dans le cadre de ce même projet, Sekakoh a mis en place une pépinière d’arbres fourragères qui seront reboisés dans les zones de pâturage dégradées au tour de parc ; ceci dans le but d’encourager les bergers de rester hors de cette aire protégée.

Campement de bergers transhumant installe dans le Parc National Mpem et Djim.

Séjour écotouristique au service de la conservation de la biodiversité

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Image des touristes et l’équipe en charge de l’activité

Après une longue pause technique d’environ un (01) an, l’ONG ESI Congo annonce la réouverture de ses circuit écotouristiques.

En effet, du 22 au 26 Septembre, s’est effectué le premier séjour écotouristique de l’année 2023 dans les forêts de Loaka (district de Kakamoeka). La demande écovoyageurs sur cette zone demeure et cela démontre de l’attractivité naturelle, historique et culturelle de ses forêts à grands singes. L’écotourisme est une activité appréciée par les communautés locales car elle génère des revenus pour les personnes impliquées dans l’organisation et la gestion des tours, telles que les guides, les mamans qui font à manger et les piroguiers. De plus, une partie des bénéfices est reversée à une caisse communautaire, ce qui contribue à soutenir la vie locale.

Cet activité d’écotourisme est très bénéfique pour les communautés locales, car elle génère des revenus pour les personnes impliquées dans l’organisation et la gestion des tours, telles que les guides, les mamans qui font à manger et les piroguiers. De plus, une partie des bénéfices est reversée à une caisse communautaire, ce qui contribue à soutenir la vie locale.

Le groupe de touristes qui a participé au premier séjour écotouristique de l’année 2023 dans les forêts de Loaka a eu la chance de voir des nids frais de gorilles et de chimpanzés, ainsi qu’une tortue de forêt et un cercocèbe agile. L’ambiance était imprégnée des vocalisations de grands singes, rappelant l’emprise de ces espèces charismatiques sur ces forêts.

Au-delà de son intérêt socio-économique, l’écotourisme demeure un instrument de sensibilisation et d’attractivité pour le public dont une partie finie par devenir des touristes. l’écotourisme est une activité qui a de nombreux avantages socio-économiques pour les communautés locales et offre également une expérience enrichissante pour les touristes qui cherchent à découvrir la nature et à soutenir les moyens de subsistance des communautés locales.

Image d’une tortue de forêt observée par les touristes

 

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