Alliance pour la Conservations des Grands Singes en Afrique Centrale

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Conservation activities in the south of Ebo Forest and Mpem and Djim national park;

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Filling of polypods by locals at the nursery site

For the month of March, Sekakoh’s conservation efforts in Ebo have concentrated on the South of Ebo Forest specifically the Sanaga Marime parts. With funds from New England Biolabs foundation, we organized a stakeholders meeting that saw the participation of traditional authorities, municipal counsellors, hunters, farmers and timber exploiters. This meeting is a continued reminder/sensitization of forest users who live close to and depend on the Ebo forest on the importance of the site and the need for its sustainable exploitation to ensure that does not only keep its resources for future generation but also fights climate change. It was unanimously confirmed by participants that climate change impacts is increasingly visible around their community with most of them pointing on increasing night temperatures, lack of rains and the death of tons of fish reported recently in Dibamba.
In a second line of activities to support the re-greening of this area, Sekakoh put in place a community economic tree nursery. Nursery plants were jointly chosen by locals in a Sekakoh facilitated workshop and their choice of agroforestry trees include the, Bitter cola, red or white cola, plums, and coconuts. The seeds for their chosen agroforestry trees have been secured in Edea and environs and placed in a nursery that now harbors over 1000 pots seeds pending growth to planting age/height.

Family Picture at end of stake holders meeting

In the Mpem and Djim National Park, we continuate with the PPI project that aims to reduce farmer grazer and grazer protected areas conflict. In this regard, and for the past few months, we completed the construction of a cattle enclosure measuring over 2 hectares (two) and a residence for the cattle attendant in Linte village. The construction work that faced enormous challenges from material sourcing, to site accessibility finally saw the keys of the facility handed to the Ardo on the 25/02/2024. The cattle enclosure constructed with funds from PPI-6, is currently holding of 200 cattle all belonging the (Ardo Bororo Chief of this area).

Technical team constructing the cattle enclosure

It is important to remember that Sekakoh continues to support the Mpem and Djim park authorities in carrying out monthly anti-intrusion and anti-poaching patrols as well as wildlife monitoring through camera traps.

 

Suivi des gorilles dans la CFCL-BANISAMASI : Mise en place d’un transect d’observation

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L’aménagement d’un transect pour surveiller  les gorilles dans la zone CFCL-BANISAMASI est une étape cruciale vers les efforts de conservation du FODI, qui veut  résoudre des problèmes clés tels que la perte de biodiversité et la pauvreté des communautés.

C’est dans cet optique qu’une équipe composée de dix observateurs forestiers a récemment collaboré pour établir un transect s’étendant sur environ 1 100 mètres dans la zone CFCL-BANISAMASI. Cette initiative a pour objectif d’améliorer la surveillance des gorilles de Grauer et d’autres animaux sauvages, qui ont été considérablement touchés par des facteurs tels que le braconnage et la destruction de leur habitat.

 L’établissement de ce transect permettra de recueillir des données importantes sur les schémas de déplacement de la faune et la dynamique des populations. Ces données sont essentielles pour comprendre la santé des écosystèmes et prendre des décisions de conservation éclairées pour protéger ces espèces menacées. De plus, des plans sont en cours pour créer des transects supplémentaires afin d’augmenter la probabilité d’observation de la faune. Cette approche holistique de la conservation répond à la fois aux préoccupations environnementales et socio-économiques, visant à assurer la survie à long terme des espèces sauvages et le bien-être des communautés locales.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la biomonitoring réalisée par les moniteurs de la CFCL-BANISAMASI pour assurer la collecte systématique et efficace de données sur la biodiversité.

Impact des activités extractives dans la concession forestière de Ntombo

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zone impactée identifiée

La dégradation de la zone de Ntombo dans la forêt du Mayombe est principalement due à l’augmentation des activités humaines qui ont lieu dans la région. Ces activités, telles que l’extraction de l’or, du bois, de la cassitérite, ainsi que la chasse au gibier forestier, se développent rapidement sans réglementation appropriée. Il en résulte un impact important sur l’environnement, conduisant à une surexploitation des ressources et à la destruction des habitats fauniques, ce qui met en danger les moyens de subsistance et le bien-être des communautés locales. cette exploitation incontrôlée des ressources affecte non seulement l’écosystème mais constitue également une menace pour diverses espèces comme les grands singes (Chimpanzés, Gorilles ), les éléphants, etc.

Soucieux de protéger ces espèces menacées  qui sont d’une importance mondiale, et de promouvoir une gestion participative et durable des ressources naturelles, Esi-Congo a réalisé une étude visant à évaluer l’impact de l’exploitation forestière sur les espèces dépendantes des milieux impactés.

L’objectif de cette étude était de soutenir une conservation concertée et participative des espèces phares menacées de la forêt du Mayombe dans le district de Kakamoeka, à travers un suivi et une protection participative par l’implication des entreprises et des utilisateurs communautaires des ressources naturelles.

C’est ainsi que huit (8) missions de terrain ont été menées pour identifier les zones d’impact, par une équipe de quatre agents d’ESI Congo et 30 guides locaux, en utilisant  un questionnaire et des entretiens libre semi structurés avec les acteurs du secteur privé et les communautés de la zone de Ntombo.

L’étude a révélé 80 sites touchés par les activités extractives à proximité de 11 villages le long de la route nationale n°6, couvrant environ 137,35 hectares. La dégradation représentait des problèmes tels que la perte de la couverture végétale, les excavations, les gravières abandonnées, les dérivations de rivières, la stagnation de l’eau et les glissements de terrain. La zone étudiée comprenait environ 136,14 hectares, avec différents pourcentages d’utilisation des terres. Les zones d’extraction artisanale étaient en moyenne plus petites (0,2044 ha) que les zones d’extraction industrielle (2,7 ha).

Parmi les sites identifiés, 60 % étaient non déclarés et dépourvus d’autorisation d’ouverture, 39 % étaient déclarés avec autorisation et 1 % étaient déclarés sans autorisation. Les entreprises chinoises et libanaises représentaient 51 % de l’extraction industrielle, tandis que les groupes congolais, camerounais et mixtes étaient impliqués dans l’extraction artisanale et semi-industrielle.

Les zones de restauration prioritaires comprennent des emplacements proches des villages de Louvoulou, Manzi et Kinanga avec de nombreux sites abandonnés suite à des activités d’exploitation antérieures.

Cette activité est rendue possible grâce au soutien financier de Biopama, Rainfores Trust, PPI, et Otter Fonds, tous unis par leurs passion pour la protection de la biodiversité mondiale.

zone impactée identifiée

zone impactée identifiée

« Great Apes Cocoa » : Le chocolat en harmonie avec la nature

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Au cœur de la Réserve faunique du Dja se cache une initiative unique qui entremêle les mondes de la production de chocolat et de la conservation de la faune : la marque « Great Apes Cocoa ». Créée par Tropical Forest Foods and Cosmetics et certifiée par l’OAPI (Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle), cette marque symbolise l’équilibre délicat entre les activités économiques et la préservation de l’environnement dans la riche biodiversité de la réserve du Dja. Son essence réside dans son engagement à produire du cacao sans contribuer à la déforestation, en s’alignant sur les initiatives mondiales de lutte contre le changement climatique. En s’approvisionnant en cacao de manière durable dans la réserve  du Dja, Tropical Forest Foods and Cosmetics crée non seulement un produit délicieux, mais soutient également activement la protection des grands singes, notamment les gorilles et les chimpanzés, qui habitent cette réserve.

Cette initiative innovante illustre la relation cruciale entre la conservation de la faune et les pratiques agricoles durables. Il démontre comment des pratiques consciencieuses de culture du cacao peuvent jouer un rôle essentiel dans la conservation des habitats naturels et la promotion de la biodiversité au sein de la réserve du Dja. Grâce à la consommation de « Great Apes Cocoa », les consommateurs peuvent s’offrir une gâterie sans culpabilité, sachant que leur choix soutient directement les efforts de conservation dans l’un des écosystèmes les plus diversifiés au monde.

Par ailleurs, au-delà d’être une simple marque de chocolat, « Great Apes Cocoa » incarne un modèle unique de développement durable. Sa production implique l’accompagnement des communautés locales dans la mise en place d’agroforêts cacaoyères respectueuses de l’environnement, leur permettant d’améliorer leurs moyens de subsistance tout en préservant la biodiversité locale de la région. Cette approche intégrée profite non seulement à la faune et aux écosystèmes de la réserve du Dja, mais améliore également le bien-être socio-économique des communautés locales.

Copyright : Tropical Forest and Rural development

Image d’un Gorille capturé dans la périphérique Nord de la réserve faunique du Dja

TROPICAL FOREST AND RURAL DEVELOPMENT (TF-RD), finaliste du prix Ashden 2024

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TROPICAL FOREST AND RURAL DEVELOPMENT (TF-RD), membre fondateur de l’Alliance GSAC  et pionnier des solutions climatiques fondées sur la nature a été révélé parmi les finalistes du prix Ashden 2024, grâce à ses efforts en faveur l’autonomisation des communautés locales et autochtones autour des Aires protégées du Cameroun.

En effet, plus de 500 organisations ont postulé pour les Ashden Awards 2024, et seulement dix-sept organisations exceptionnelles proposant des solutions climatiques innovantes ont pu atteindre la finale. TF-RD est l’un des deux finalistes dans la catégorie « Solutions Climatiques Naturelles » après un processus d’évaluation et de jugement rigoureux impliquant des acteurs sur le terrain. Visites et apports d’experts du secteur.

Les finalistes de tous les prix seront jugés par des spécialistes internationaux de chaque catégorie de prix. Les gagnants seront annoncés en personne à Londres dans la soirée du jeudi 27 juin, lors de la London Climate Action Week. Ces gagnants recevront alors un soutien financier et stratégique.

Ashden  est une organisation caritative britannique qui  met en lumière des solutions climatiques transformatrices depuis plus de 20 ans à travers son prestigieux programme Ashden Awards.

Le responsable des prix Ashden, le Dr Stephen Hall, a déclaré : « Nous sommes ravis des finalistes des prix Ashden de cette année. Ils débordent d’ambition climatique épique – l’ambition de réduire les émissions mondiales et de transformer notre monde. Ils sont également des pionniers de la justice climatique, bâtissant un monde plus juste et plus vert. Il n’est pas surprenant de réunir ces deux qualités : lorsqu’il s’agit d’action climatique, elles vont de pair. »

« Le changement se produit plus rapidement lorsque davantage de personnes y croient, le soutiennent et en profitent. Nous sommes vraiment fiers de célébrer ces organisations et exhortons les investisseurs, les bailleurs de fonds et les décideurs politiques à les soutenir également. »

Rappelons que TF-RD travaille autour de la Reserve de Biosphère du Dja, autour du Parc National de Campo Ma’an et autour du Parc Marin Manyange na Elombo-Campo. L’organisation met en œuvre une kyrielle d’actions et d’activité parmi lesquels : la création d’agro-forêts (300 ha sur la cacaoculture dont 250ha en processus de certification Rainforest Alliance portées par 200 producteurs/trices regroupé.es en coopératives créées, structurées et légalisées ; la création, structuration et légalisation d’un réseau de trente-six (36) Groupement d’Initiative Commune (GIC) de près de cinq cent (500) femmes collectrices de PFNL ; l’engagement de 150 femmes dans la savonnerie communautaire et dont les produits sont disponibles dans les villages et les marchés locaux ; la sécurisation foncière de 665 hectares de terres pour les Bakas de Bifolone en vue de les dédier à l’écotourisme et à la collecte des PFNL ; le développement d’un programme de gestion communautaire des grands singes hors des Aires protégées ; la mise en place d’un système d’éducation environnementale qui repose sur les enfants, les parents, les enseignants, les écogardes et les autorités administratives ; la construction de deux séchoirs solaires pour le séchage.

Formation sur la fabrication du savon avec les femmes du GIC Etengue àà wu (Parc Marin de Manyange na Elombo)

Selon Monsieur Manfred Aimé Epanda, Président de TFRD,  « produire par exemple du cacao sans déforestation démontre notre contribution à la lutte contre le changement climatique et produire du chocolat pour la protection des grands singes est une solution climatique naturelle pour la conservation de la biodiversité. C’est de telles pistes que doivent suivre les acteurs dans le Sud Global. Notre approche concoure à l’autonomisation des différents groupes que nous accompagnons (Groupes d’Initiatives Communes (GIC) pour la valorisation des Produits Forestiers non Ligneux (PFNL), entreprises individuelles de fabrication du savon de ménage et de toilette, coopératives de producteur de cacao). Nos actions de conservation ont été couronné en décembre dernier par la certification ECOCERT sur les PFNL et quelques produits agricoles.  Atteindre la finale du Ashden Awards permettra de faire davantage connaître notre travail de conservation de la biodiversité et d’accompagnement communautaire au grand public ; notre approche est à la fois innovante et réplicable ; d’autres acteurs peuvent donc s’en inspirer. Pour nous, le travail n’est pas terminé, beaucoup reste à faire. Nous continuerons de travailler pour l’inclusion financière verte des communautés locales et autochtones au travers des solutions climatiques naturelles. »

Campagne de reboisement de noix de coco à Ebodjé (Parc Marin de Manyange na Elombo)

Formation en cartographie communautaire pour la conservation des grands singes dans la forêt d’Edzaengo

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Sept pisteurs de l’ONG Mbou-Mon-Tour et cinq personnes venues de deux communautés voisines ont bénéficié d’une formation en cartographie communautaire du 2 au 31 octobre 2023. Cette formation a été dispensée par le consultant Rodrigue Kambale de la structure BGBA et avait pour principal objectif de renforcer la contribution des communautés locales dans l’élaboration de la cartographie participative afin de favoriser l’implication de celles ci dans la conservation des bonobos dans la forêt d’Edzaengo. Cette forêt se trouve la province de Maï-Ndombe en RDC, precisement dans le village Mbee.

Les participants ont été sélectionnés sur la base de leur connaissance des limites du site d’Edzaengo, de leur capacité à marcher à de longues distances en forêt et de leur capacité à lire et à écrire. Ils ont reçu une formation théorique et pratique sur l’utilisation du récepteur GPS, la collecte des données, la production d’esquisses au sol et la transcription sur papier.
Au cours de la formation, les participants se sont répartis en quatre équipes de trois pour collecter des données sur les quatre axes du site. Ces données ont ensuite été utilisées pour produire une carte du site d’Edzaengo. Cette carte sera un outil précieux pour la conservation des grands singes. Elle permettra aux organisations de conservation de mieux comprendre la distribution de ces espèces menacées et de mieux cibler leurs efforts de protection.

Cartographie d’Edzaengo

Le site d’Edzaengo est d’une importance capitale pour la conservation des grands singes. Il abrite une importante population de bonobos non suivis et l’on y observe également la réapparition de petits singes jadis disparus, tels que le Red Colobus.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Conservation des bonobos de Lempu et sécurité alimentaire des communautés riveraines« , financé par la Fondation  Bonobos Jeans.

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