Alliance pour la Conservations des Grands Singes en Afrique Centrale

ALLEGATIONS DU BEURRE DE MANGUE SAUVAGE : UN TRESOR DE LA FORET PEU CONNU

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Au Cameroun, Tropical Forest and Rural Development (TF-RD) est une association de conservation et de développement durable qui œuvre pour la réduction de la pauvreté, la protection des écosystèmes et espèces menacées à travers la valorisation des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL), les agro-forêts, l’éducation environnementale, la recherche action développement au profit des communautés locales vivants autour des aires protégées du Cameroun. Très active à la Reserve de Faune du Dja et au Parc National du Campo-Ma ’an, sa vision est de contribuer à créer un environnement socio-économique soutenant une autonomisation des communautés locales et qui contribue à la conservation de la biodiversité. La mangue sauvage est un intérêt pour TF-RD par ce que les communautés locales en consomment et la plupart de ses vertus ne sont pas connu du grand public. Une maitrise globale de l’ensemble des vertus de la mangue sauvage pourrait susciter un intérêt pour la conservation de cette espèce dans son biotope originel.

La mange sauvage est le fruit d’un arbre, irvingia Gabonensis, que l’on retrouve en Afrique centrale et de l’ouest. Ce fruit renferme une amande dans son noyau qui, une fois pressée, permet d’obtenir un beurre regorgeant des bienfaits tant alimentaire que cosmétique. Pour bien choisir un beurre de mangue sauvage il faut avoir en tête sa composition nutritionnelle, ses caractéristiques organoleptiques et physicochimiques, ainsi que quelques notions sur son utilisation.

  • Présentation

Famille : irvingiacées

Nom scientifique : irvingia Gabonensis

Nom commercial : Mangue sauvage, Bush Mango

Partie de la plante extraite : Amandes

Procédé d’obtention : Pression à froid

Qualité : 100% pur et naturelle sans aucun traitement chimique

Zone de production : Réserve biosphérique du Dja

Saison de collecte : Juin-Août

  • Propriétés organoleptiques

Aspect : Beurre solide à température ambiante

Couleur : Beige

  • Caractéristique physico-chimique

Indice de saponification : 240,49-267,42 mg KOH/g

Indice d’acide : ˂ 2,31 mg KOH/g

Indice de peroxyde : ˂ 0,8 meqO2/kg

  • Allégation nutritionnelle du beurre de mangue sauvage en tant que produit alimentaire

Le beurre de mangue sauvage est un produit 100% naturel

Riche en : Acide laurique, acide myristique, acide stéarique, acides gras oméga 3 et 9 (acide α-linolénique, acide arachidonique, acide oléique), Minéraux (Ca, Fe)

  • Allégation santé du beurre de mangue sauvage en tant que produit alimentaire

Le beurre de mangue sauvage renferme de multiples bienfaits pour alimentation et la santé :

  • Améliore la santé cardiovasculaire
  • Diminue la pression artérielle

Source : https : //doi.org/10.1080/0735724.2019.1691956

  • Augmente le taux de bon cholestérol dans le sang

Source : https://www.researchgate.net/publication 287343837

  • Régule la glycémie en améliorant la sensibilité à l’insuline

Source : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/article/PMC2651880/

  • Favorise la perte de poids

Source : http://w.w.w lipidword.com/content/8/1/7

  • Soulage des ulcères gastriques

Source : https://doi.org/10.1076/phbi.39.5.340.5890

  • Booste le système immunitaire
  • Booste la fertilité
  • Allégation cosmétique du beurre de mangue sauvage en tant que produit cosmétique
  • Adoucit, Assouplit, Régénère et Préserve la peau du vieillissement précoce
  • Nourrit et répare les cheveux secs, cassants et abîmés
  • Conditions de conservation

À conserver au sec, à l’abri de la chaleur et de la lumière.

Le « nouveau normal » après la COVID-19, serait aussi de bien regarder autour de nous et de découvrir les trésors de la forêt. Ils sont nombreux et une bonne connaissance des bienfaits des ressources forestières facilitera sa conservation.

SEKAKOH NEWS

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Capacity building workshop organized by WWF

Sekakoh delegation attended a 2days workshop organized by WWF under the program  “NEW DEAL FOR AFRICA” having as themes “Training of trainers on new advocacy technics and why protect biodiversity”.  Holding in Mbankomo, centre region of Cameroon from  20th-23 June 2021.

 

Center Region Mpem and Djim National Park, PISCCA

With Funds from PISCCA at the French Embassy of Cameroon, Sekakoh has successfully carried out the following activities to sensitize and support communities living near the Mpem and Djim national park.

 

Dibamba South of Ebo Forest Littoral region-Creative Action Institute (CAI)

In partnership with Creative Arts Institute funded by New England Biolabs, Sekakoh carried out a 3days skill building workshop on environmental protection communication through a Ribbon tree (wisdom tree) in Government Secondary School   Somakek, Dibamba South of Ebo Forest. This exercise that drilled participants on the need for sustainable exploitation of natural resources and the need to protect biodiversity saw student present to invited parents on the last day different conservation messages while taking commitments for their future actions with nature.

 

    Benue national park (SEKAKOH-BZS)

In partnership with Bristol Zoological Society, Sekakoh continued the support to the conservation service of the Benue National Park (BNP) for the organization of anti-poaching patrols. Aprils- May patrols led to the arrest of 30 illegal gold miners, 5 poachers, 3 grazers and 5 herds of cattle sent out of the park, 3 Flocks of Sheep  met with no guide were caught and taken to the village heads palace in Sactje for owners’ identification and persecution.

ESI Congo et le projet de Création de Complexe d’Aires protégées Conkouati–Dimonika (PCCD)

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ESI Congo a signé un accord de coopération avec le projet de Création de Complexe d’Aires protégées Conkouati–Dimonika (PCCD), un projet d’état financé par le PNUE et le GEF ayant pour mission de consolider les aires protégées dans la forêt du Mayombe (le Parc National Conkouati-Douli, la Réserve Naturelle de Tchimpounga et la Biosphère de Dimonika), et d’en créer d’autres, notamment la Réserve Forestière de Ntombo, située dans le district de Kakamoeka, ainsi que le couloir écologique entre Conkouati et Dimonika.

Depuis 2008, ESI Congo déploie ses activités de protection de la biodiversité de la forêt du Mayombe dans le district de Kakamoeka, situé en périphérie des aires protégées visées par le PCCD. L’association y met en œuvre des activités de conservation des derniers grands singes de la forêt du Mayombe.

L’expertise dans le domaine de la conservation et de la protection de la nature, ainsi que l’ancrage dans la zone d’ESI Congo créent une légitimité justifiant l’appui technique fournit au PCCD, notamment dans le soutien à la création de la Réserve Forestière de Ntombo, qui est située en partie dans le district de Kakamoeka.

Le Mou signé entre ESI Congo et le PCCD convient de l’union des deux entités pour contribuer à la préservation de la biodiversité, des écosystèmes et des ressources naturelles de la forêt du Mayombe.

Lien à suivre :

http://pccd.cg/

Mission de prospection et d’état des lieux de la forêt de NKOSO/IKELA

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Durant la période de 07 au 20 Avril 2021 soit 13 jours, L’ONG GACEBB a travaillé sur une mission ayant pour objectif : Effectuer une mission d’exploration ou d’étude (prospection) dans la forêt Nkoso/Ikela.

Au total 16 personnes étaient impliquées dans ce travail dont l’acteur principal, le Dr. Ph. Tetsuya SAKAMAKI de nationalité Japonaise travaillant comme expert écologique sur l’habituation des bonobos dans la Réserve Naturelle Lomako Yokokara (RNLY) ; Mr. Jef DUPAIN dans le cadre du projet AZF en partenariat avec ICCN. Étaient également impliqués, Mr. Le Coordinateur John BOLOLA de GACEBB, Mr. Benz Bozi LOMBOTO BOMOLO de GACEBB, Révérend Pasteur NKOSO et LOKILO Jean, 4 Pisteurs Communautaires, 4 autres experts forestiers du village Wamba, Mme Madeleine, Mme Lundi et Le père biologique du Révérend Pasteur NKOSO.

Durant cette mission, le Dr. Professeur SAKAMAKI a pu observer et enregistrer des traces des restes alimentaires et des nids des bonobos. Egalement des traces d’autres mammifères ainsi que de la présence significative des pressions humaines dans cette forêt ; Il a par ailleurs estimé le nombre des derniers individus bonobos encore présents dans cette forêt entre 100 et 200.

Avant de mettre un terme à la mission, ce dernier a procédé à des interviews auprès des pisteurs Communautaires et d’autres personnes impliquées dans le projet afin de collecter d’autres informations importantes cadrant avec son travail de Chercheur.

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