Situé au cœur du Cameroun, le Parc National de Mpem et Djim s’étend sur 97 000 km². Créé en 2004 par le gouvernement camerounais, ce parc d’écotone, le plus proche de la capitale politique, est un sanctuaire pour la biodiversité. En 2022, son premier plan de gestion a été validé, porté par l’assistance technique du parc, avec le soutien financier de la NHPC, du Ministère des Forêts et de la Faune (MINFOF) et d’autres organisations locales de la société civile.
Parmi les trésors écologiques qu’il protège figurent le chimpanzé d’Ellioti, une espèce en danger, et les éléphants de forêt d’Afrique, ainsi que d’autres espèces clés menacées.
Depuis 2019, l’organisation locale Sekakoh (membre de l’Alliance GSAC) s’active dans la préservation de ce patrimoine naturel tout en œuvrant pour le bien-être des communautés riveraines. Ses actions ont bénéficié du soutien de programmes tels que PISCCA (Ambassade de France), le Programme de Petites Initiatives (PPI) et le Global Green Grant Funds (GGF).
Du 10 au 15 décembre 2024, Sekakoh a participé à un atelier IMET (Outil intégré de gestion et d’évaluation), organisé par le service de conservation du parc et l’assistance technique, sous la facilitation de l’OFAC. Durant quatre jours, les discussions ont porté sur l’évaluation de l’efficacité des efforts de conservation, l’analyse des actions des partenaires, la cartographie des donateurs et la définition des priorités pour l’avenir.
Les conclusions de cet atelier sont claires : le Parc National de Mpem et Djim, les communautés voisines et le service de conservation établi par le MINFOF nécessitent un soutien accru, tant technique que matériel et financier, pour concrétiser leurs ambitions en matière de préservation de la biodiversité.
Ce parc, véritable poumon écologique et refuge pour des espèces emblématiques, est à un tournant critique. La mobilisation des parties prenantes et des donateurs sera déterminante pour assurer sa pérennité et celle des communautés qui en dépendent.
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