L’agenda international, de ces derniers mois, se joue beaucoup sur les thèmes de l’environnement et du climat, et plus spécifiquement sur le thème de la forêt. En date du 07 au 19 décembre 2022, s’est tenue à Montréal la COP15 sur la biodiversité. Dans ce registre, les forêts du Bassin du Congo montrent de plus en plus un intérêt croissant pour les partenaires internationaux. Après la COP15, nous avons eu le OneForestSummit qui s’est tenu à Libreville, du 1er au 2 mars de cette année. Cette rencontre internationale a été consacré entièrement à la protection et gestion durable des bassins forestiers tropicaux.

Au-delà des candeurs des grands-messes, il est à retenir que l’activisme des acteurs non étatiques d’Afrique Centrale est plus que jamais sollicité. En effet, l’urgence est là ! Et la nécessité d’unir les forces existantes aussi !

La biodiversité globale des forêts du Bassin du Congo subit une pression sans cesse croissante : expansion de la démographie, la poussée extractive des ressources naturelles, et tout ça, sous fond de non prise en compte des impératifs de planification du nécessaire développement auquel ont droit nos Etats et nos populations.

C’est dans ce contexte que le travail de l’Alliance GSAC est plus que jamais utile. Huit organisations de la société civile d’Afrique centrale en action et engagées. Un seul objectif : œuvrer et protéger aux côtés des communautés héritières des milieux naturels dans lequel vivent les grands singes des forêts du Bassin du Congo. La conscience de se renforcer et de mutualiser les efforts pour accroitre l’impact sur le terrain a été et reste le leitmotiv de base à l’origine de la création de ce réseau. Plus d’efficacité, c’est ce qui est donc recherché.

Ce long chemin, parsemé de challenges sans cesse à relever, est finalement comme un sacerdoce. Le destin des grands singes est entre les mains de tous. Mais encore plus des communautés locales et des peuples autochtones. En effet, il est toujours bon de rappeler que ce sont ces communautés qui ont, de tout temps, su et pu protéger les quelques populations de gorilles, de chimpanzés et de bonobos que nous pouvons encore admirer dans nos forêts.

Grâce au soutien des partenaires, en premier lieu, nos communautés partenaires, mais aussi nos techniques et financiers, la vie de chaque grand singe compte désormais.

Ce quatrième numéro de notre newsletter s’articule autour des principales réalisations du réseau et ses membres au cours du premier trimestre 2023.

Nous vous remercions pour le soutien constant que vous nous apporté.

 

Guillaume TATIGuillaume TATI, président de l’Alliance GSAC

 

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